Mardi 21 novembre 2023

 

Depuis 2015, l’artiste portugaise Marta Wengorovius explore comment structurer de manière artistique une expérience subjective du monde vue par le biais d’être « un.e, deux et plusieur.e.s ». Cette méthode se déploie de manière ludique et joyeuse, et sous de multiples formes, dans l’investigation, la cartographie, le dessin, l’exposition, le dialogue et l’être ensemble. A l’occasion de son invitation par le bhi, Marta propose de partager une Enquête visuelle, applicable à tout âge et à des publics variés, qui nous permet d’explorer notre rapport au monde. Les résultats de ces enquêtes individuelles et partagées feront la trame d’un diagramme textile de grande dimension. L’œuvre sera par la suite intégrée à l’exposition Side Step Boogie Woogie, inaugurée le 27 janvier prochain à la galerie des Filles des Calvaires, co-organisée par le bhi. Pour ces premières étapes, vous êtes invités à vous laisser questionner tout en rêvant et dessinant l’espace que vous occupez, accompagné.e.s par l’artiste.  

 

Le bhi explore les pratiques hybrides entre arts visuels, écriture, performance, théorie et pédagogie et leur place dans la co-production, la valorisation et le partage de savoirs. Dans ce cadre, des invitations sont faites à des praticiens de toutes disciplines pour approfondir et diversifier nos modes d’adresse. L’invocation, la chanson et la musique, « asko » et « achewiqs » sont certaines des formes plurielles de prise de parole ou d’expression que le bhi co-explore.

 

en savoir plus fermer
Mardi 7 novembre 2023

 

Parmi les artistes et professionnels invités, Arash Hanei examine la photographie digitale et le sensible des grands ensembles, et nous projette en dehors d’une vue distopienne ou au contraire fétichisante de ces espaces architecturaux. Daphné Le Sergent examine la transposition de mode d’expressions culturelles autour de la question de l’exile par le film et la collaboration musicale. Nadia Ladj, habitante de quartier d’Aubervilliers, et poète, meuble les zones aveugles du genre par la musique et le chant. Marianne Mispelaërle examine le langage des possibles et l’émergence de formes d’empreintes qui capturent les échanges participatifs. Amélie Mourgue d’Algue, artiste, travaille sur les questions de pluralité et d’art en commun avec des publiques plurielles. Sarina Basta, curatrice, cherche des manières de saisir la complexité des identités culturelles en mouvement, et de considérer nos histoires communes. Guillaume Breton est directeur de l’espace Ygrec à Aubervilliers lié à l’école d’art de Cergy (ENSAPC), dont les expositions débordent dans et inclue les rues d’Aubervilliers.

 

Avec les étudiants Licence 3 : Virginie Alamachere, Nina Arlaut, Francesco Amodio, David Aubertin,  Théo Blanc Favand, Emma Brassy, Ruby Chavez, Alban Courcoux,  Iris de Olivieira Lima Wahnon Veiga, Marine Eigel, Carla Ernandes, Inès Hader, Poojarini Lachoua, Flammenn Le Franc, Océane Loze,  Yoann Masson, Maiwenn Morgand, Gabrielle Philippe, Diane Van Butsele et Giulia Magra.

 

Le bhi explore les pratiques hybrides entre arts visuels, écriture, performance, théorie et pédagogie et  leur place dans la co-production, la valorisation et le partage de savoirs. Dans le cadre du Laboratoire de L’Ensemble Plurilingue, co-développé au printemps 2022 à l’initiative d’artistes et de personnes basées à Aubervilliers, des invitations sont faites à des praticiens de toutes disciplines pour approfondir et diversifier nos modes d’adresse. L’invocation, la chanson et la musique, « asko » et « achewiqs » sont certaines des formes plurielles de prise de parole ou d’expression que le bhi co-explore.

 

Mardi 7 novembre, de 14h30 à 17h00,

à la Maison de la Recherche, Université Paris VIII,

2 Rue de la Liberté, 93200 Saint-Denis

Point RDV : 14h30 devant la Boulangerie l’Arbre à Pain,

1 rue de la Liberté

Metro: Saint Denis-Université, Ligne 13, sortie 1: Université (Archives Nationales)

Avec : Arash Hanei, Daphné Le Sergent, Marianne Mispelaërle, Nadja Ladj, Amélie Mourgue d’Algue, Sarina Basta, et Guillaume Breton

Gratuit sur reservation à : bureaudesheuresinvisibles@gmail.com

 

en savoir plus fermer
Samedi 24 juin 2023

 

Interpellé par l’anecdote Olivier Mosset, peintre suisse vivant aux Etats-Unis et investi dans la scène artistique française depuis 1968 a souhaité rendre hommage à cet aspect moins connu de l’artiste moderniste. Mosset, lui-même peintre abstrait, propose de créer une scénographie pluridisciplinaire, fondée sur la recréation du dernier atelier que Mondrian aménagea à New York en 1943. L’installation combine la reconstruction d’une partie du studio de Mondrian avec une exposition autour des thèmes qui résonnent avec cette période de la vie de l’artiste et notamment une de ses œuvres maîtresses, Victory Boogie Woogie. L’exposition Step by Step Boogie Woogie explore le mouvement et la danse, la possibilité de regarder une œuvre d’art comme une partition, la ligne et abstraction et les lignées qui descendent de Boogie Woogie, la ligne et le mouvement, dans la danse ou dans la ville. Centrale au projet, est la commande danse auprès de Marie-Agnès Gillot et Maxime Thomas. Elle est ancrée dans la reconstitution du dernier studio de Mondrian aux Etats Unis tout en interprétant le type de danse que Mondrian aurait pu souhaiter voir s’exécuter dans son studio new-yorkais. Dans le dernier Mondrian, peintre mythique, initiateur néo plasticien, ami de Thelonius Monk, écoutait du jazz passionnément, et a peint ce qui est considéré parmi ses œuvres maîtresses : Victory Boogie Woogie, considéré inachevée mais “complète”. Mondrian était aussi un grand amateur des danses de son époque : Charleston, Fox-Trot, le Boogie-Woogie pour en nommer quelques-unes. Son admiration pour Joséphine Baker était immense. La danse pour lui était la déconstruction des conventions liées au corps, la connexion entre les espaces, la mobilité. Dans ces musiques et ces mouvements plus déstructurés, Mondrian voyait le potentiel de destruction qui habitait sa peinture abstraite – destruction d’un passé qui avait mené à la guerre et à l’obscurantisme qui l’accompagne.

 

Mondrian et sa communauté artistique ont joué un rôle central dans le développement de son œuvre. Il a dansé avec Lee Krasner, Peggy Guggenheim et d’autres, et bien qu’il soit un amateur enthousiaste du type de danse qui permet un mouvement libre du corps, il était considéré comme un danseur plutôt rigide et maladroit! L’exposition fait appel à des artistes qui ont été spécifiquement influencés par les deuxième et troisième vagues d’abstraction, comme Mosset lui-même ou Philippe Decreuzat, ou par le lyrisme numérique de la pièce 69 de Robert Indiana réalisée en 1969, ou encore par les jeux de formes de GT Pellizzi.Parmi les nouvelles commandes figurent les œuvres Chorégraphie degré zéro (Centre Pompidou) d’Amélie Mourgue d’Algue qui examine comment les gens marchent vers et autour des œuvres d’art dans les musées et Boogie Woogie (Tina Turner) de Morgane Tschiember, un hommage au carré dans le tissage sculptural.

 

Commissariat : Sarina Basta avec le concours artistique de David Evrard et Violette Morisseau.
Coproduit par le bureau des heures invisibles et la Space Collection.

Avec le soutien de la Galerie des Filles du Calvaire et Pauline Pavec. 

 

New Space → Rue Vivegnis 234, 4000 Liège (BE)

 

Samedi 24 juin :
18:30 : performance Les Trois Vieilles par Tilhenn Klapper (voix + danse) et Mehdi Besnainou (guitare)

19:00 : performance participative House Rent Party avec diner Harlempar Carisa Bledsoe, donation libre sur reservation : info@space-collection.org 

 

Avec : Donald Baechler, Francis Beaudevin, The Bells Angels, Carisa Bledsoe, Philippe Decrauzat, Vava Dudu, David Evrard, Marie-Agnès Gillot, Ramin Haerizadeh, Rokni Haerizadeh, Hesam Rahmanian, Robert Indiana, Jacob Kassay, Tilhenn Klapper, Olivier Mosset, Amélie Mourgue d’Algue, GT Pellizzi, Kiki Smith, Maxime Thomas et Morgane Tschiember. Documentation à propos de Joséphine Baker et Gordon Parks.

 

Image : Joséphine Baker dansant le Charleston à les Folies-Bergère, Paris, 1926.

 

en savoir plus fermer
Samedi 3 juin 2023
 

Ñun, en Wolof, veut dire “Nous” en Français, Ñun – (NOUS), en référence au titre du deuxième recueil de Bocar Niang dans lequel il partage ses poèmes, contes d’enfance, manifestes et récits plurilingues autour du langage et de la technologie de la parole. Autant de thématiques qui seront abordées lors de cette Nuit Blanche, par Bocar et ses invité.es.

Bocar Niang est né griot d’une famille de griot.te.s, à Tambacounda au Sénégal. Diplômé de l’Université Cheikh Anta Diop (Dakar) et de l’École nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy, il développe actuellement une thèse de recherche et création artistique au au sein du programme doctoral RADIAN.

CRÉDITS VINYLE 
Textes et voix : Bocar Niang aka Bocar Freeman 
Beat: Khalil Diougue, Adama Diagne, Florian della Gortiglia
Réalisation : Studio *Duuu / La Villette
Prise de son et mixage : Mathis Ouidir / *Duuu
Mastering : Paul Castillon / *Duuu
Production : Loraine Baud et Simon Nicaise / *Duuu 
Co-production : le bureau des heures invisibles
Dessin : Pierre Grandclaude
Graphisme : Alice Bourdelon 

Samedi 3 juin 2023
De 20h à minuit
Evénement en plein air, ouvert et gratuit
Bar sur place
En direct et en réécoute sur www.duuuradio.fr
*Duuu Radio, Folie N4, Parc de la Villette, Paris 19e
https://g.page/duuu-radio-folie-n4
M7 – Corentin Cariou / Porte de la Villette
M5 – Porte de Pantin
T3b – Porte de la Villette
en savoir plus fermer
Vendredi 3 février 2023

 

Les participantes seront invitées à interroger la signification de certaines activités de la vie quotidienne et à échanger autour des questions de migration, d’égalité des sexes, de changement climatique, de féminisme, de gentrification, d’inclusion, d’accessibilité, de relations de pouvoir et de vulnérabilité, notamment en ce qui concerne les corps de femmes. À partir de ces témoignages, des histoires seront créées, interprétées et cousues sur différents tissus. Les participantes créeront des motifs, coudront des patchs colorés, et finalement assembleront le tout sous forme d’une grande bannière. Pour ce projet Gunes collaborera avec la Débrouille, une association de quartier d’Aubervilliers, avec laquelle elle a travaillé au cours du mois de janvier en lien avec le bhi.

 

La troisième édition du festival Croisements : les rencontres de Montmartre aura lieu cette année le 3, 4 et 5 février 2023 à la Cité internationale des arts-Montmartre. À cette occasion, les équipes d’Art Explora, l’Académie des beaux-arts, de la Cité internationale des Arts ont imaginé une riche programmation : workshops avec les résidents, visites d’ateliers, projections de films, lectures et performances. Le vendredi 3 février sera notamment une journée dédiée aux rencontres entre les artistes en résidence et les associations. Les samedi 4 et dimanche 5 février, de 14h à 18h, la Cité internationale des arts-Montmartre ouvrira ses portes au grand public.

 

Güneş Terkol, The Banner Workshop, 2022-2023, précédé d’une visite de l’atelier de Luki Van de Gracht.


Le vendredi 3 février, 2023 de 10h à 12h.


Organisé dans le cadre du Croisements : les rencontres de Montmartre, Cité Internationale des Arts, 15 Rue de l’abreuvoir, 75018 Paris.

 

en savoir plus fermer
Parler, Lire, Écrire. Depuis 2022

 

Objectifs du cours :

Le cours accueille 6 personnes par séance et est ouvert à tou.te.s quel que soit le niveau. Notre objectif est de permettre aux élèves de gagner en assurance dans leur expression orale et écrite en français, pour les amener à un niveau où les personnes intéressées peuvent rejoindre si elles le souhaitent les cours collectifs proposés par d’autres organisations, membres du collectif de coordination linguistique d’Aubervilliers dont le bhi est membre. 

 

Notre approche :

• Petit groupe de 6 élèves maximum

• Accompagnement personnalisé

• La langue d’origine a toute sa place dans le processus d’apprentissage du français

• Utilisation d’outils numériques dont l’accès est gratuit ou financé par l’association à partir du téléphone de chaque élève

• Médiation artistique : en complément des cours, la participation à un projet artistique qui se développera en dehors des heures de cours possiblement au siège de l’association au 96 rue Danielle Casanova, Aubervilliers est proposé aux participant.e.s. 

 

 

Calendrier proposé :

 

9h30 à 11h30 : en période scolaire

 

Les mardis à l’Aquarium, 24 Allée George Leblanc, Aubervilliers

Session Automne : du mardi 20 septembre au mardi 13 décembre 2022 

Session Hiver : du mardi 3 janvier au mardi 14 février 2023

Session Printemps : du mardi 7 mars au mardi 18 avril 2023

Session Été : du mardi 9 mai au mardi 27 juin 2023

 

Les jeudis à la Salle de Quartier du Quartier Émile Dubois-Maladrerie, 1 allée Matisse, Aubervilliers

Session Automne : du jeudi 17 novembre au jeudi 15 décembre 2022 

Session Hiver : du jeudi 5 janvier au jeudi 16 février 2023

Session Printemps : du jeudi 8 mars au jeudi 20 avril 2023

Session Été : du jeudi 11 mai au jeudi 29 juin 2023

 

Visite au Musée du Louvre le jeudi 12 janvier 2023, entrée entre 9h30 et 10h.

RDV devant l’Aquarium à 9h, retour à l’Aquarium avant 11h30.

 

Ateliers artistiques 2023

Qu’est-ce qui fait qu’on se sent chez soi quelque part ?

À partir de cette question qui est le point de départ du projet, et à travers la découverte du genre de la nature morte, l’artiste Amélie Mourgue d’Algue animera une conversation avec les participants les invitant à contribuer leur récit autour d’objets et d’images que les participants auront choisi de partager. Ces objets deviendront les sujets de compositions créées et photographiées collectivement.

en savoir plus fermer