ARTISTES &
AUTEUR.ICES ASSOCIÉ.ES
Sarina Basta est commissaire d’exposition et enseignante co-fondatrice et directrice du bhi. Elle était auparavant responsable du projet artistique et curatrice au Confort Moderne, Poitiers. En tant que lauréate de la chaire Gulbenkian associée aux Beaux-arts de Paris, elle a organisé deux expositions au Palais, tout en accompagnant étudiants et diplômés. Elle est co-commissaire du Festival Move au Centre Pompidou en 2018 en partenariat avec la Fondation Lafayette Anticipations, la et le Jeu de Paume. Auparavant, elle était curatrice au SculptureCenter et curatrice associée de la biennale Performa à New York. Elle est auteure de la chronologie raisonnée de Vito Acconci. Enseignante, elle est diplômée du programme SPEAP de SciencesPo Paris, fondé par Bruno Latour, et du Whitney Program ISP, New York. Elle est actuellement sur le comité scientifique du programme doctoral RADIAN, et coordinatrice post-diplôme à l’EESI.
Françoise Khoury est écrivaine, elle a publié des nouvelles en revues et un recueil de textes et photographies. Après des études d’histoire contemporaine, elle a été journaliste et documentaliste en radio, agence de presse, télévision et institution culturelle. Elle anime des ateliers d’écriture et photographie depuis de nombreuses années, auprès de publics divers : adultes, scolaires, détenus et personnes âgées. Par le biais des ateliers d’écriture elle concilie un métier dont le cœur est l’écoute des récits autobiographiques ou imaginaires de personnes exprimant par l’écrit une part d’elles-mêmes qui ne se révèle qu’ainsi, et une activité d’écrivaine qui lui a appris à démanteler les clichés et les discours vides afin de toucher au plus près les mots vrais de l’émotion. Pour elle qui a une double culture et a grandi à Beyrouth, la littérature est une fenêtre riche en découvertes sur soi et le monde des autres, un moyen de démanteler les stéréotypes.
Mériam Korichi, agrégée et docteur en philosophie, est dramaturge, metteur en scène et écrivain. Elle a publié des travaux consacrés à Spinoza, à Andy Warhol, à Shakespeare, à Albert Camus, à Charles Baudelaire, à l’esthétique et à l’éthique contemporaines. Elle a notamment travaillé à la Comédie-Française, à l’Opéra Comique et aux Bouffes du Nord. Elle a dernièrement mis en scène Les Acteurs de bonne foi de Marivaux à la Frick Collection à New York.
Elle écrit régulièrement sur le travail d’artistes contemporains. Interrogeant les frontières entre ses différents domaines d’activité, la philosophie, le théâtre et l’art contemporain, elle a conçu en 2010 un format d’événement nocturne, Nights of philosophy, rassemblant philosophes et artistes, qu’elle a créé depuis à Paris, à Londres, à Berlin, à New York, à Helsinki, à l’UNESCO.
Nadia Ladj pilote et soutient plusieurs associations culturelles et linguistiques dans la région d’Aubervilliers, Bobigny et Drancy. Elle est en cours d’obtention de sa validation des qualifications dans le secteur de l’événementiel. Elle anime actuellement des ateliers de Kabyle pour les enfants à la Maison des Langues et des Cultures. Dans la philosophie de Nadia, « la vie est un cirque ». Elle se considère d’ailleurs une des premières femmes kabyle à faire le clown. Elle s’intéresse à l’Acwiq, une forme d’expression musicale donnant un espace d’expression culturelle aux femmes.
Tarek Lakhrissi est un artiste et poète français avec une formation en littérature qui vit à Aubervilliers. Il travaille dans les domaines de l’installation, de la performance, du film, du texte et de la sculpture. Il s’intéresse aux questions politiques et sociales liées aux récits de transformation du langage, de la magie, de la bizarrerie et des codes.
Sa formation littéraire est nourrie d’influences, d’autrices et d’auteurs féministes et queer, tels que Elsa Dorlin, Kaoutar Harchi, Jean Genet, Monique Wittig et José Esteban Muñoz, conférant à son travail un aspect critique et un intérêt sur pour l’expérience queer minoritaire. Ses expositions récentes individuelles ou collectives incluent le Palais de Tokyo, Paris (France) ; 22e Biennale de Sydney (Australie) ; Wiels, Bruxelles (Belgique) ; Fondation Ricard, Paris (France) ou la Hayward Gallery, Londres (Royaume-Uni).
Amélie Mourgue d’Algue, est artiste et écrivaine. Elle est la co-fondatrice et présidente du groupe de recherche bureau des heures invisibles. Diplômée de St Martins, et du arts writing program de Goldsmith, Londres, et de SciencesPo Paris, elle est Docteure en Philosophie des pratiques artistiques du Royal College of Art. Sa thèse intitulée Belonging in (M)other tongues explore comment le sentiment d’appartenance est rendu possible par le passage à la parole et l’expérience d’être écouté et entendu. Sa pratique actuelle est tournée vers la médiation artistique, et l’art en commun. Le nom du bureau des heures invisibles est le titre d’une de ses installations de 2009, prêtant son nom à l’organisation bhi, nourrissant l’art dans sa capacité de transformation sociale.
Bocar Niang est né à Tambacounda au Sénégal. Griot et artiste, il est diplômé en arts et cultures à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et de l’école des beaux arts de Cergy. Il a présenté son travail performatif au Centre Pompidou, à la Fondation Ricard, au Palais de Tokyo, et aux ateliers Médicis. Depuis 2018, Bocar Niang s’investit dans la création d’un Musée Griot à Tambacounda qui sera le premier espace africain dédié aux pratiques griottes contemporaines et futures. Il est doctorant au programme RADIAN, à l’ESAM.
Alexandra Vita est enseignante de français langue étrangère, bénévole et membre active de notre collectif de recherche. Elle poursuit actuellement des cours d’accréditation d’enseignante de Français Langue Étrangère, à l’Alliance Française (DAEFLE). Elle est diplômée en biologie à l’ Université Sorbonne Paris Nord UFR Santé de Médecine et Biologie Humaine.C’est au Japon d’abord et ensuite en Corée du Sud, qu’elle commence à enseigner le français dans le cadre d’échanges linguistiques. Elle se découvre une réelle passion,qu’elle développe en rentrant en France en multipliant les cours privés pour la clientèle étrangère du club de yoga qu’elle gère en partie. Étudiante dans l’âme, aujourd’hui encore elle continue d’apprendre différentes langues (japonais, coréen, allemand, portugais et suédois) ce qui lui permet de se mettre à la place de ses élèves, de mieux comprendre leurs difficultés et de comment les détourner.
ASSOCIATES
Les Laboratoires d’Aubervilliers,
La Mairie d’Aubervilliers,
La Maison des Langues
et des Cultures d’Aubervilliers,
L’école élémentaire Joliot Curie,
Le collège Gabriel Péri d’Aubervilliers,
L’Atelier La Débrouille,
L’Aquarium,
Maisons de la Sagesse-Traduire,
Office abc (avec Charlotte Carletto,
Clara Degay, Clémentine Grisvard),
Centre Pompidou,
Jeu de Paume,
Musée Tinguely,
HKW, Berlin,
Shedalle, Zurich,
Sequenza 9.3,
Cac Teatro,
Association Adrar,
Association Passarina,
La Nuit de la Philosophie
Le bureau des heures invisibles [bhi] est un groupe de recherche artistique organisé en association Loi 1901.
Installé à la Maladrerie à Aubervilliers, ses activités au sein du quartier explorent les processus du « vivre ensemble » et du « faire commun » en les abordant notamment à travers l’expérience de la pluralité des langues et de l’enseignement du français.
Le bhi s’intéresse aux pratiques hybrides entre arts visuels, écriture, performance, et pédagogie et leur place dans la valorisation, la co-production, et le partage des savoirs.
L’organisation soutient et développe des projets artistiques et programmes régionaux, nationaux et internationaux en lien avec la pluralité des langues, l'(in)visibilité et l’art en commun, les thèmes et méthodes choisies depuis 2020.
Le bhi développe des conversations et soutient des projets qui permettent d’interroger la place du processus de création artistique, de l’oeuvre d’art et de l’artiste dans la transformation du lien social.