bureau des heures invisibles

NEWS

05.03.24

29.02.24

Le bureau des heures invisibles présente une restitution autour d’un projet en commun avec Julieta Hanono, Fabienne Brugère, Mara Montanaro, et L’Atelier Débrouille organisée par le Cercle Chromatic, de 18h00 à 20h00, Amphithéâtre des Mûriers.

03.02.24

Les filles du calvaire ont le plaisir de vous convier à un événement pensé par Sarina Basta et Olivier Mosset le samedi 3 février à l'Entrepôt, 7 rue Francis de Pressensé, 75014.

Samedi 24 juin 2023

 

Interpellé par l’anecdote Olivier Mosset, peintre suisse vivant aux Etats-Unis et investi dans la scène artistique française depuis 1968 a souhaité rendre hommage à cet aspect moins connu de l’artiste moderniste. Mosset, lui-même peintre abstrait, propose de créer une scénographie pluridisciplinaire, fondée sur la recréation du dernier atelier que Mondrian aménagea à New York en 1943. L’installation combine la reconstruction d’une partie du studio de Mondrian avec une exposition autour des thèmes qui résonnent avec cette période de la vie de l’artiste et notamment une de ses œuvres maîtresses, Victory Boogie Woogie. L’exposition Step by Step Boogie Woogie explore le mouvement et la danse, la possibilité de regarder une œuvre d’art comme une partition, la ligne et abstraction et les lignées qui descendent de Boogie Woogie, la ligne et le mouvement, dans la danse ou dans la ville. Centrale au projet, est la commande danse auprès de Marie-Agnès Gillot et Maxime Thomas. Elle est ancrée dans la reconstitution du dernier studio de Mondrian aux Etats Unis tout en interprétant le type de danse que Mondrian aurait pu souhaiter voir s’exécuter dans son studio new-yorkais. Dans le dernier Mondrian, peintre mythique, initiateur néo plasticien, ami de Thelonius Monk, écoutait du jazz passionnément, et a peint ce qui est considéré parmi ses œuvres maîtresses : Victory Boogie Woogie, considéré inachevée mais “complète”. Mondrian était aussi un grand amateur des danses de son époque : Charleston, Fox-Trot, le Boogie-Woogie pour en nommer quelques-unes. Son admiration pour Joséphine Baker était immense. La danse pour lui était la déconstruction des conventions liées au corps, la connexion entre les espaces, la mobilité. Dans ces musiques et ces mouvements plus déstructurés, Mondrian voyait le potentiel de destruction qui habitait sa peinture abstraite – destruction d’un passé qui avait mené à la guerre et à l’obscurantisme qui l’accompagne.

 

Mondrian et sa communauté artistique ont joué un rôle central dans le développement de son œuvre. Il a dansé avec Lee Krasner, Peggy Guggenheim et d’autres, et bien qu’il soit un amateur enthousiaste du type de danse qui permet un mouvement libre du corps, il était considéré comme un danseur plutôt rigide et maladroit! L’exposition fait appel à des artistes qui ont été spécifiquement influencés par les deuxième et troisième vagues d’abstraction, comme Mosset lui-même ou Philippe Decreuzat, ou par le lyrisme numérique de la pièce 69 de Robert Indiana réalisée en 1969, ou encore par les jeux de formes de GT Pellizzi.Parmi les nouvelles commandes figurent les œuvres Chorégraphie degré zéro (Centre Pompidou) d’Amélie Mourgue d’Algue qui examine comment les gens marchent vers et autour des œuvres d’art dans les musées et Boogie Woogie (Tina Turner) de Morgane Tschiember, un hommage au carré dans le tissage sculptural.

 

Commissariat : Sarina Basta avec le concours artistique de David Evrard et Violette Morisseau.
Coproduit par le bureau des heures invisibles et la Space Collection.

Avec le soutien de la Galerie des Filles du Calvaire et Pauline Pavec. 

 

New Space → Rue Vivegnis 234, 4000 Liège (BE)

 

Samedi 24 juin :
18:30 : performance Les Trois Vieilles par Tilhenn Klapper (voix + danse) et Mehdi Besnainou (guitare)

19:00 : performance participative House Rent Party avec diner Harlempar Carisa Bledsoe, donation libre sur reservation : info@space-collection.org 

 

Avec : Donald Baechler, Francis Beaudevin, The Bells Angels, Carisa Bledsoe, Philippe Decrauzat, Vava Dudu, David Evrard, Marie-Agnès Gillot, Ramin Haerizadeh, Rokni Haerizadeh, Hesam Rahmanian, Robert Indiana, Jacob Kassay, Tilhenn Klapper, Olivier Mosset, Amélie Mourgue d’Algue, GT Pellizzi, Kiki Smith, Maxime Thomas et Morgane Tschiember. Documentation à propos de Joséphine Baker et Gordon Parks.

 

Image : Joséphine Baker dansant le Charleston à les Folies-Bergère, Paris, 1926.

 

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