bureau des heures invisibles

NEWS

05.03.24

29.02.24

Le bureau des heures invisibles présente une restitution autour d’un projet en commun avec Julieta Hanono, Fabienne Brugère, Mara Montanaro, et L’Atelier Débrouille organisée par le Cercle Chromatic, de 18h00 à 20h00, Amphithéâtre des Mûriers.

03.02.24

Les filles du calvaire ont le plaisir de vous convier à un événement pensé par Sarina Basta et Olivier Mosset le samedi 3 février à l'Entrepôt, 7 rue Francis de Pressensé, 75014.

Les Laboratoires d’Aubervilliers,
La Mairie d’Aubervilliers,

La Maison des Langues
et des Cultures d’Aubervilliers,
L’école élémentaire Joliot Curie,
Le collège Gabriel Péri d’Aubervilliers,
L’Atelier La Débrouille,
L’Aquarium,
Maisons de la Sagesse-Traduire,
Office abc (avec Charlotte Carletto,
Clara Degay, Clémentine Grisvard),
Centre Pompidou,
Jeu de Paume,
Musée Tinguely,
HKW, Berlin,
Shedalle, Zurich,
Sequenza 9.3,
Cac Teatro,
Association Adrar,
Association Passarina,
La Nuit de la Philosophie

Mardi 5 mars 2024

 

En 2023,  l’artiste Amélie Mourgue d’Algue a invité les participantes des ateliers sociolinguistiques du bureau des heures invisibles (bhi) à se réunir autour de BeLongings, une proposition artistique participative.
       Depuis 2017, l’artiste fait évoluer un dispositif qui invite les participant.e.s à prendre la parole autour d’objets significatifs. Ces objets sont porteurs de récits personnels, suscitant le dialogue entre les membres de l’atelier.

 

Dans les itérations passées de ces ateliers, les participant.e.s étaient invité.e.s à créer avec les objets apportés une composition revisitant le genre de la nature morte, en référence à la xenia, ou l’hospitalité en grec, une référence aussi aux peintures et mosaïques qui décoraient les murs des salles de repas de l’antiquité, une composition ensuite photographiée.
       Ici les participantes ont spontanément utilisé la photographie à travers la caméra de leurs téléphones, pour donner à voir leurs objets. Lorsque la question des traces du processus s’est posée une des participantes a lancé « Alors dessine ! ». 
       Le geste physique, immédiat du dessin transpose sur le papier la fugacité et la fragilité de ces moments d’échanges, leur spontanéité. Il tente aussi de saisir l’affect de l’échange : de se savoir écouté.e et entendu.e. Les lieux traversés par ces échanges, sont aussi dessinés —protagonistes aussi dans le processus. Finalement le dessin peut saisir ce qui n’a pas d’image autre que dans la mémoire. 
       Ces images sont accompagnées de légendes, écrites avec les participantes, où la part belle est faite à l’anecdote, qui devient source de savoir.
       Une chasse aux trésors est aussi organisée pour les jeunes et plus si jeunes publics, invités à participer au mur des trésors, en dessinant et partageant certains des objets de leur mémoire. Une image signée de l’artiste leur sera proposée, dans un principe d’échange.

 

Curateur.ice.s : Sarina Basta et Clément Michard.

 

Remerciements aux équipes de la médiathèque Henri Michaux et des Médiathèques de Plaine commune, à la Mairie d’Aubervilliers et à tous.tes les participant.e.s. 

 

Amélie Mourgue d’Algue est artiste et écrivaine. Elle est la cofondatrice du groupe de recherche le bureau des heures invisibles. Diplômée de Central St Martins, du Art Writing program de Goldsmith, Londres, et de SciencesPo Paris, elle est Docteure en Philosophie des pratiques artistiques du Royal College of Art. Sa thèse intitulée Belonging in (M)other tongues explore comment le sentiment  d’appartenance est rendu possible par le passage à la parole et l’expérience d’être écouté.e et entendu.e. Sa pratique actuelle est tournée vers la médiation artistique, et l’art en commun. Le nom du bureau des heures invisibles est le titre d’une de ses installations de 2009, prêtant son nom à l’organisation bhi. 

 

Exposition du 5 mars au 5 juin
Horaires d’ouverture : mardi 15h—19h, mercredi 10h—12h et 14h—18h, vendredi 14h—18h, samedi 10h—12h et 14h—18h. Fermeture lundi, jeudi et dimanche.

 

 

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Jeudi 29 février 2024

 

L’artiste Julieta Hanono présente son travail autour de la Cosmologie de l’Aquarium d’Aubervilliers au sein de l’atelier La Débrouille, avec Adria Benatmane et le soutien du bureau des heures invisibles. Elle dialogue avec les philosophes Fabienne Brugère et Mara Montanaro, à propos des relations entre la cosmologie et la philosophie de care et sur les entrelacements de la cosmologie avec la pacha mama et les féminismes latino-américains. L’oeuvre de la Cosmologie de l’Aquarium a été développée et co-produite sur plusieurs mois avec les femmes de l’atelier de Couture d’Aubervilliers, la Débrouille dans le cadre d’une commande avec le bhi dans cette salle de quartier mutualisée.

 

Les cosmologies de Julieta Hanono s’inspirent de la cosmovision du peuple Qom, peuple indigène qui habitait originairement dans la région de Chaco argentin, dans la forêt dite de « L’Impénétrable ». Aujourd’hui la déforestation et l’extractivisme poussent ce peuple originel à un exode dans les bords des villes. Depuis 2017 l’artiste travaille avec eux, elle rencontre leur histoire et celle d’un de leurs mythes fondateurs : Les Femmes Etoiles.

 

Julieta Hanono est née à Buenos Aires et a étudié la philosophie et Arts Visuels à l’Université de Rosario. Entre 1990 et 1992 elle étudie aux Beaux-Arts de Paris. Son œuvre est étroitement liée à son expérience politique en Argentine dans les années 1970, sa disparition, son emprisonnement et ensuite son exil en France. Aujourd’hui son travail constitue un point de rencontre entre deux sphères géographiques différentes : l’Amérique latine et l’hémisphère nord. Depuis une perspective féministe, à travers ses œuvres, elle s’engage à réfléchir aux modèles critiques et esthétiques entre le Nord et le Sud, interrogeant le langage dans sa capacité à traduire les récits personnels et collectifs.

 

Fabienne Brugère est professeure depuis 2014 à l’Université Paris 8 de philosophie des arts modernes et contemporains, elle est spécialisée en esthétique et en philosophie de l’art, histoire de la philosophie moderne (18e siècle), philosophie morale et politique, études de philosophie anglo-américaine et théorie féministe. Elle préside L’Université Paris Lumières depuis 2019. Elle développe la philosophie du Care.

 

Mara Montanaro est philosophe et rattachée en tant que chercheuse au Laboratoire d’études de genre et sexualités (LEGS) auprès de l’Université Paris 8. Elle est spécialiste des philosophies féministes contemporaines et poursuit une activité de curatrice. Elle prépare avec Julieta Hanono une exposition au Centre d’Art Contemporain de Genève en 2024. Une invitation du Cercle Chromatique, l’association des alumni des Beaux-Arts de Paris.

 

Une invitation du Cercle Chromatique, l’association des alumni des Beaux-Arts de Paris. Plus d’information ici.

 

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Samedi 3 février 2024

 

L’événement célèbre le lien entre Piet Mondrian, la musique et la danse. Dans son dernier atelier, Mondrian, peintre mythique, initiateur néo-plasticien, ami de Thelonius Monk, écoutait du jazz passionnément, et avait peint parmi ses œuvres majeures, Victory Boogie Woogie. Mondrian était aussi un grand amateur des danses de son époque dont le Charleston, Fox-Trot et le Boogie-Woogie. Son admiration pour Joséphine Baker était immense. Ces styles de danses représentaient pour lui la déconstruction des conventions liées au corps et sa mobilité. Dans ces mouvements, Mondrian voyait le potentiel de destruction qu’il recherchait dans la peinture abstraite – destruction d’un passé qui avait mené à la guerre et à l’obscurantisme. Il s’agit, alors, le temps d’une soirée, de rendre hommage aux communautés constituées autour de ces deux artistes et des filiations qui en ont suivi.

 

 

Programme :

 

18h30 – Projection de Twinkle, un film de Sylvie Fleury (1992)

Twinkle montre une femme, marchant, essayant des dizaines de chaussures au son de tubes américains aigus des années 1960. Performance fétichiste, cette œuvre critique la société de consommation, et la place qu’elle fantasme pour les femmes. 

 

19h00 – Fun and Games or everyone, un film de Serge Bard (1968)

Film expérimental de Serge Bard réalisé lors du vernissage d’une exposition de dix toiles blanches énigmatiques, marquées de cercles noirs, réalisées par Olivier Mosset. Une caméra aux accents psychédéliques suit les mouvements des spectateur·ices dans l’exposition, reflet d’une certaine scène parisienne, critique de l’art et de la peinture.

 

20h00 – Performance Les trois Vieilles de Tilhenn Klapper avec Mehdi Besnainou Dounkas.

La travail chorégraphique de Tilhenn Klapper interroge la manière dont certains gestes rituels, la répétition de mouvements traditionnels permettent de nouvelles perceptions de la réalité, voire des états de transe. Accompagnée de Mehdi Besnainou à la guitare électrique, elle présente Les Trois Vieilles, une pièce développée en 2022 inspirée des pas de danse et les fantômes bretons.

 

20h30 –  Performance open dance figure de Josie Bettman

open dance figure est la dernière d’une série de performances solo de Josie Bettman retraçant des trajectoires de transformation qui se chevauchent. Elle indexe les pas de danses sociales en tant qu’archives d’informations reçues, cherchant à s’autodéterminer par la citation de gestes issus de la socialité collective au cœur d’une piste de danse. La performance reste dans un état permanent de transmission, entre le contenant du corps de l’interprète et son environnement, considérant la danse comme une manière de connaître, et les pas de danse comme des réceptacles de la mémoire qui perdurent à travers un flux constant.


21h00-  Performance Don’t Complicate the Joy or Gift!, danse et récits de Brian Scott Bagley du Musée Joséphine Baker et des Afro-Descendants de Paris avec Patrick Renesme (Contre-Basse), Grégoire Boyadjan (Trombone), Pascal Segard (Banjo), Thierry Paul (Guitare), Nicolas Germain (Saxophone & Clarinette)

À travers sa performance  Brian Scott Bagley retrace le chemin de Joséphine Baker à Paris, et nous offre une perspective approfondie sur les réactions de notre génération à l’égard de l’artiste.

 

21h45-00h00 –  DJ set Stéphane Armleder

Également connu sous les pseudonymes de Alpenflage et The Genevan Heathen, Stéphane Armleder est le plus souvent tout simplement présenté comme « le roi de la nuit suisse ». Infatigable apôtre des musiques électroniques et underground, pas que suisses d’ailleurs, on l’a également vu collaborer avec Soul Clap et Genesis P-Orridge, le légendaire leader des groupes Throbbing Gristle et Psychic TV. Outre ambiancer et regarder grossir son carnet d’adresses, au début des années 2000, il lança aussi avec son père le curieux label Villa Magica, consacré aux musiques de Noël revisitées.

 

Une co-production du bureau des heures invisibles avec l’apport curatorial de Violette Morisseau.

 

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Performance Les trois Vieilles de Tilhenn Klapper avec Mehdi Besnainou Dounkas

Performance open dance figure de Josie Bettman

Performance Don’t Complicate the Joy or Gift!, danse et récits de Brian Scott Bagley du Musée Joséphine Baker et des Afro-Descendants de Paris avec Patrick Renesme (Contre-Basse), Grégoire Boyadjan (Trombone), Pascal Segard (Banjo), Thierry Paul (Guitare), Nicolas Germain (Saxophone & Clarinette)

Samedi 27 janvier 2024

 

S’attachant toujours à mettre en exergue le lien entre Piet Mondrian, la musique et la danse, l’exposition à la galerie s’attache aussi à explorer les relations entre communautés artistiques et leur côtoiement. Ces échanges interdisciplinaires, mélanges entre art populaire et high art, permettent l’éclosion de nouvelles formes artistiques.

 

Cette série d’expositions est née d’une anecdote sur Piet Mondrian, des communautés qui se sont constituées autour de lui, de son amour pour le jazz et de la danse. Interpellé par l’engouement de Piet Mondrian pour la danse, Olivier Mosset, peintre suisse, vivant aux Etats-Unis et investi dans la scène artistique française depuis les années soixante, propose de créer une scénographie pluridisciplinaire. Les visiteurs sont invités à se promener dans une reconstitution du dernier atelier de Mondrian aux Etats-Unis aménagé en 1943, faisant lieu de scénographie pour une pièce chorégraphique de Marie-Agnès Gillot et Maxime Thomas : Step by Step Boogie Woogie. Danse, musique, communautés artistiques et Mondrian sont les fils rouges de cette exposition. Carisa Bledsoe proposera House Rent Party, une reconstitution des salons d’Afro-descendants à Harlem, lieu de naissance du Boogie-Woogie, connecté aux mondes parcourus par Piet Mondrian à son époque par l’engouement des années 40 pour le ball room dancing, les concerts et les disques de jazz. Une programmation en lien avec l’exposition se tiendra le mercredi 31 janvier à 15h à la galerie, et encore le 3 février au soir à l’Entrepôt.

 

Avec John Armleder, Art Orienté Objet, Donald Baechler, Francis Baudevin, Robert Barry, The Bells Angels, Carisa Bledsoe, Paz Corona, Alain de Clerck, Philippe Decrauzat, Vava Dudu, David Evrard, Marie-Agnès Gillot, Fritz Glarner, Eléonore False, Sylvie Fleury, Robert Indiana, Jacob Kassay, Jean-Charles Kien, Tilhenn Klapper, Sherrie Levine, Olivier Mosset, Amélie Mourgue d’Algue, G T Pellizzi, Kiki Smith, Maxime Thomas, Morgane Tschiember, et Marta Wengorovius.

Avec une archive du Musée Joséphine Baker, Paris, et une documentation de Gordon Parks.
Commissariat de Sarina Basta et Olivier Mosset. 

 

Programme :

 

Le 27 janvier au 17 rue des Filles du Calvaire

19h00 : Step By Step Boogie Woogie, performance de Marie-Agnès Gillot et Maxime Thomas 

20h00: Harlem Rent Party, performance de Carisa Bledsoe

 

Le 31 janvier au 17 rue des Filles du Calvaire

15:00 : Conférence non verbale de Marta Wengorovius

 

Ouvert à tous publics

Le 3 février à l’Entrepôt, 7 Rue Francis de Pressensé, 75014 Paris, Montparnasse

 

18h30 à 23h : soirée de performance et danse en hommage à Joséphine Baker et Piet Mondrian avec des films de Sylvie Fleury et Serge Bard

À partir de 19h30, performances de Tilhenn Klapper et Mehdi Besnainou, Josie Bettman, Brian Bagley et DJ set de Stephan Armleder et Villa Magica

 

Pour plus d’information : www.bureaudesheuresinvisibles.art

 

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Mardi 21 novembre 2023

 

Depuis 2015, l’artiste portugaise Marta Wengorovius explore comment structurer de manière artistique une expérience subjective du monde vue par le biais d’être « un.e, deux et plusieur.e.s ». Cette méthode se déploie de manière ludique et joyeuse, et sous de multiples formes, dans l’investigation, la cartographie, le dessin, l’exposition, le dialogue et l’être ensemble. A l’occasion de son invitation par le bhi, Marta propose de partager une Enquête visuelle, applicable à tout âge et à des publics variés, qui nous permet d’explorer notre rapport au monde. Les résultats de ces enquêtes individuelles et partagées feront la trame d’un diagramme textile de grande dimension. L’œuvre sera par la suite intégrée à l’exposition Side Step Boogie Woogie, inaugurée le 27 janvier prochain à la galerie des Filles des Calvaires, co-organisée par le bhi. Pour ces premières étapes, vous êtes invités à vous laisser questionner tout en rêvant et dessinant l’espace que vous occupez, accompagné.e.s par l’artiste.  

 

Le bhi explore les pratiques hybrides entre arts visuels, écriture, performance, théorie et pédagogie et leur place dans la co-production, la valorisation et le partage de savoirs. Dans ce cadre, des invitations sont faites à des praticiens de toutes disciplines pour approfondir et diversifier nos modes d’adresse. L’invocation, la chanson et la musique, « asko » et « achewiqs » sont certaines des formes plurielles de prise de parole ou d’expression que le bhi co-explore.

 

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Mardi 7 novembre 2023

 

Parmi les artistes et professionnels invités, Arash Hanei examine la photographie digitale et le sensible des grands ensembles, et nous projette en dehors d’une vue distopienne ou au contraire fétichisante de ces espaces architecturaux. Daphné Le Sergent examine la transposition de mode d’expressions culturelles autour de la question de l’exile par le film et la collaboration musicale. Nadia Ladj, habitante de quartier d’Aubervilliers, et poète, meuble les zones aveugles du genre par la musique et le chant. Marianne Mispelaërle examine le langage des possibles et l’émergence de formes d’empreintes qui capturent les échanges participatifs. Amélie Mourgue d’Algue, artiste, travaille sur les questions de pluralité et d’art en commun avec des publiques plurielles. Sarina Basta, curatrice, cherche des manières de saisir la complexité des identités culturelles en mouvement, et de considérer nos histoires communes. Guillaume Breton est directeur de l’espace Ygrec à Aubervilliers lié à l’école d’art de Cergy (ENSAPC), dont les expositions débordent dans et inclue les rues d’Aubervilliers.

 

Avec les étudiants Licence 3 : Virginie Alamachere, Nina Arlaut, Francesco Amodio, David Aubertin,  Théo Blanc Favand, Emma Brassy, Ruby Chavez, Alban Courcoux,  Iris de Olivieira Lima Wahnon Veiga, Marine Eigel, Carla Ernandes, Inès Hader, Poojarini Lachoua, Flammenn Le Franc, Océane Loze,  Yoann Masson, Maiwenn Morgand, Gabrielle Philippe, Diane Van Butsele et Giulia Magra.

 

Le bhi explore les pratiques hybrides entre arts visuels, écriture, performance, théorie et pédagogie et  leur place dans la co-production, la valorisation et le partage de savoirs. Dans le cadre du Laboratoire de L’Ensemble Plurilingue, co-développé au printemps 2022 à l’initiative d’artistes et de personnes basées à Aubervilliers, des invitations sont faites à des praticiens de toutes disciplines pour approfondir et diversifier nos modes d’adresse. L’invocation, la chanson et la musique, « asko » et « achewiqs » sont certaines des formes plurielles de prise de parole ou d’expression que le bhi co-explore.

 

Mardi 7 novembre, de 14h30 à 17h00,

à la Maison de la Recherche, Université Paris VIII,

2 Rue de la Liberté, 93200 Saint-Denis

Point RDV : 14h30 devant la Boulangerie l’Arbre à Pain,

1 rue de la Liberté

Metro: Saint Denis-Université, Ligne 13, sortie 1: Université (Archives Nationales)

Avec : Arash Hanei, Daphné Le Sergent, Marianne Mispelaërle, Nadja Ladj, Amélie Mourgue d’Algue, Sarina Basta, et Guillaume Breton

Gratuit sur reservation à : bureaudesheuresinvisibles@gmail.com

 

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Samedi 24 juin 2023

 

Interpellé par l’anecdote Olivier Mosset, peintre suisse vivant aux Etats-Unis et investi dans la scène artistique française depuis 1968 a souhaité rendre hommage à cet aspect moins connu de l’artiste moderniste. Mosset, lui-même peintre abstrait, propose de créer une scénographie pluridisciplinaire, fondée sur la recréation du dernier atelier que Mondrian aménagea à New York en 1943. L’installation combine la reconstruction d’une partie du studio de Mondrian avec une exposition autour des thèmes qui résonnent avec cette période de la vie de l’artiste et notamment une de ses œuvres maîtresses, Victory Boogie Woogie. L’exposition Step by Step Boogie Woogie explore le mouvement et la danse, la possibilité de regarder une œuvre d’art comme une partition, la ligne et abstraction et les lignées qui descendent de Boogie Woogie, la ligne et le mouvement, dans la danse ou dans la ville. Centrale au projet, est la commande danse auprès de Marie-Agnès Gillot et Maxime Thomas. Elle est ancrée dans la reconstitution du dernier studio de Mondrian aux Etats Unis tout en interprétant le type de danse que Mondrian aurait pu souhaiter voir s’exécuter dans son studio new-yorkais. Dans le dernier Mondrian, peintre mythique, initiateur néo plasticien, ami de Thelonius Monk, écoutait du jazz passionnément, et a peint ce qui est considéré parmi ses œuvres maîtresses : Victory Boogie Woogie, considéré inachevée mais “complète”. Mondrian était aussi un grand amateur des danses de son époque : Charleston, Fox-Trot, le Boogie-Woogie pour en nommer quelques-unes. Son admiration pour Joséphine Baker était immense. La danse pour lui était la déconstruction des conventions liées au corps, la connexion entre les espaces, la mobilité. Dans ces musiques et ces mouvements plus déstructurés, Mondrian voyait le potentiel de destruction qui habitait sa peinture abstraite – destruction d’un passé qui avait mené à la guerre et à l’obscurantisme qui l’accompagne.

 

Mondrian et sa communauté artistique ont joué un rôle central dans le développement de son œuvre. Il a dansé avec Lee Krasner, Peggy Guggenheim et d’autres, et bien qu’il soit un amateur enthousiaste du type de danse qui permet un mouvement libre du corps, il était considéré comme un danseur plutôt rigide et maladroit! L’exposition fait appel à des artistes qui ont été spécifiquement influencés par les deuxième et troisième vagues d’abstraction, comme Mosset lui-même ou Philippe Decreuzat, ou par le lyrisme numérique de la pièce 69 de Robert Indiana réalisée en 1969, ou encore par les jeux de formes de GT Pellizzi.Parmi les nouvelles commandes figurent les œuvres Chorégraphie degré zéro (Centre Pompidou) d’Amélie Mourgue d’Algue qui examine comment les gens marchent vers et autour des œuvres d’art dans les musées et Boogie Woogie (Tina Turner) de Morgane Tschiember, un hommage au carré dans le tissage sculptural.

 

Commissariat : Sarina Basta avec le concours artistique de David Evrard et Violette Morisseau.
Coproduit par le bureau des heures invisibles et la Space Collection.

Avec le soutien de la Galerie des Filles du Calvaire et Pauline Pavec. 

 

New Space → Rue Vivegnis 234, 4000 Liège (BE)

 

Samedi 24 juin :
18:30 : performance Les Trois Vieilles par Tilhenn Klapper (voix + danse) et Mehdi Besnainou (guitare)

19:00 : performance participative House Rent Party avec diner Harlempar Carisa Bledsoe, donation libre sur reservation : info@space-collection.org 

 

Avec : Donald Baechler, Francis Beaudevin, The Bells Angels, Carisa Bledsoe, Philippe Decrauzat, Vava Dudu, David Evrard, Marie-Agnès Gillot, Ramin Haerizadeh, Rokni Haerizadeh, Hesam Rahmanian, Robert Indiana, Jacob Kassay, Tilhenn Klapper, Olivier Mosset, Amélie Mourgue d’Algue, GT Pellizzi, Kiki Smith, Maxime Thomas et Morgane Tschiember. Documentation à propos de Joséphine Baker et Gordon Parks.

 

Image : Joséphine Baker dansant le Charleston à les Folies-Bergère, Paris, 1926.

 

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Samedi 3 juin 2023
 

Ñun, en Wolof, veut dire “Nous” en Français, Ñun – (NOUS), en référence au titre du deuxième recueil de Bocar Niang dans lequel il partage ses poèmes, contes d’enfance, manifestes et récits plurilingues autour du langage et de la technologie de la parole. Autant de thématiques qui seront abordées lors de cette Nuit Blanche, par Bocar et ses invité.es.

Bocar Niang est né griot d’une famille de griot.te.s, à Tambacounda au Sénégal. Diplômé de l’Université Cheikh Anta Diop (Dakar) et de l’École nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy, il développe actuellement une thèse de recherche et création artistique au au sein du programme doctoral RADIAN.

CRÉDITS VINYLE 
Textes et voix : Bocar Niang aka Bocar Freeman 
Beat: Khalil Diougue, Adama Diagne, Florian della Gortiglia
Réalisation : Studio *Duuu / La Villette
Prise de son et mixage : Mathis Ouidir / *Duuu
Mastering : Paul Castillon / *Duuu
Production : Loraine Baud et Simon Nicaise / *Duuu 
Co-production : le bureau des heures invisibles
Dessin : Pierre Grandclaude
Graphisme : Alice Bourdelon 

Samedi 3 juin 2023
De 20h à minuit
Evénement en plein air, ouvert et gratuit
Bar sur place
En direct et en réécoute sur www.duuuradio.fr
*Duuu Radio, Folie N4, Parc de la Villette, Paris 19e
https://g.page/duuu-radio-folie-n4
M7 – Corentin Cariou / Porte de la Villette
M5 – Porte de Pantin
T3b – Porte de la Villette
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Vendredi 3 février 2023

 

Les participantes seront invitées à interroger la signification de certaines activités de la vie quotidienne et à échanger autour des questions de migration, d’égalité des sexes, de changement climatique, de féminisme, de gentrification, d’inclusion, d’accessibilité, de relations de pouvoir et de vulnérabilité, notamment en ce qui concerne les corps de femmes. À partir de ces témoignages, des histoires seront créées, interprétées et cousues sur différents tissus. Les participantes créeront des motifs, coudront des patchs colorés, et finalement assembleront le tout sous forme d’une grande bannière. Pour ce projet Gunes collaborera avec la Débrouille, une association de quartier d’Aubervilliers, avec laquelle elle a travaillé au cours du mois de janvier en lien avec le bhi.

 

La troisième édition du festival Croisements : les rencontres de Montmartre aura lieu cette année le 3, 4 et 5 février 2023 à la Cité internationale des arts-Montmartre. À cette occasion, les équipes d’Art Explora, l’Académie des beaux-arts, de la Cité internationale des Arts ont imaginé une riche programmation : workshops avec les résidents, visites d’ateliers, projections de films, lectures et performances. Le vendredi 3 février sera notamment une journée dédiée aux rencontres entre les artistes en résidence et les associations. Les samedi 4 et dimanche 5 février, de 14h à 18h, la Cité internationale des arts-Montmartre ouvrira ses portes au grand public.

 

Güneş Terkol, The Banner Workshop, 2022-2023, précédé d’une visite de l’atelier de Luki Van de Gracht.


Le vendredi 3 février, 2023 de 10h à 12h.


Organisé dans le cadre du Croisements : les rencontres de Montmartre, Cité Internationale des Arts, 15 Rue de l’abreuvoir, 75018 Paris.

 

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Parler, Lire, Écrire. Depuis 2022

 

Objectifs du cours :

Le cours accueille 6 personnes par séance et est ouvert à tou.te.s quel que soit le niveau. Notre objectif est de permettre aux élèves de gagner en assurance dans leur expression orale et écrite en français, pour les amener à un niveau où les personnes intéressées peuvent rejoindre si elles le souhaitent les cours collectifs proposés par d’autres organisations, membres du collectif de coordination linguistique d’Aubervilliers dont le bhi est membre. 

 

Notre approche :

• Petit groupe de 6 élèves maximum

• Accompagnement personnalisé

• La langue d’origine a toute sa place dans le processus d’apprentissage du français

• Utilisation d’outils numériques dont l’accès est gratuit ou financé par l’association à partir du téléphone de chaque élève

• Médiation artistique : en complément des cours, la participation à un projet artistique qui se développera en dehors des heures de cours possiblement au siège de l’association au 96 rue Danielle Casanova, Aubervilliers est proposé aux participant.e.s. 

 

 

Calendrier proposé :

 

9h30 à 11h30 : en période scolaire

 

Les mardis à l’Aquarium, 24 Allée George Leblanc, Aubervilliers

Session Automne : du mardi 20 septembre au mardi 13 décembre 2022 

Session Hiver : du mardi 3 janvier au mardi 14 février 2023

Session Printemps : du mardi 7 mars au mardi 18 avril 2023

Session Été : du mardi 9 mai au mardi 27 juin 2023

 

Les jeudis à la Salle de Quartier du Quartier Émile Dubois-Maladrerie, 1 allée Matisse, Aubervilliers

Session Automne : du jeudi 17 novembre au jeudi 15 décembre 2022 

Session Hiver : du jeudi 5 janvier au jeudi 16 février 2023

Session Printemps : du jeudi 8 mars au jeudi 20 avril 2023

Session Été : du jeudi 11 mai au jeudi 29 juin 2023

 

Visite au Musée du Louvre le jeudi 12 janvier 2023, entrée entre 9h30 et 10h.

RDV devant l’Aquarium à 9h, retour à l’Aquarium avant 11h30.

 

Ateliers artistiques 2023

Qu’est-ce qui fait qu’on se sent chez soi quelque part ?

À partir de cette question qui est le point de départ du projet, et à travers la découverte du genre de la nature morte, l’artiste Amélie Mourgue d’Algue animera une conversation avec les participants les invitant à contribuer leur récit autour d’objets et d’images que les participants auront choisi de partager. Ces objets deviendront les sujets de compositions créées et photographiées collectivement.

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Dimanche 16 octobre 2022

 

Performance et texte Tarek Lakhrissi
Création musicale originale : Victor da Silva
Chanteuse compositrice (voix) : Makeda Monnet
Costumes : Inner Light
Regards extérieurs : Capucine Porphire, Mawena Yehouessi, Léuli Eshrāghi  

 

Productrice exécutive : Sarina Basta (bureau des heures invisibles) 
Assistante de production : Violette Morisseau 
Production : Tinguely Museum (Bâle), Move Festival, Centre Pompidou (Paris), HKW (Berlin), Shedhalle (Zurich), bureau des heures invisibles (Aubervilliers)
Avec le soutien de : La Maison Populaire (Montreuil) et de la Fondation Lafayette Anticipations (Paris) 

 

Remerciements : Philipp BergmannCaroline Ferreira, Severine Fromaigeat, Anton Morel, Amélie Mourgue d’AlgueAlicia PialouxMathias Zeiske.

 

Festival Move, Centre Pompidou, Paris

Le 16 octobre, 2022 à 17h

 

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Mardi 27 septembre 2022

 

Pour la séance 1, le mardi 27 septembre, chantons la naissance des filles ! Dans la tradition kabyle, il n’y a habituellement que la naissance des garçons qui est célébrée et chantée publiquement. Le musicien Farid Ferragui est un des premiers à publiquement chanter la naissance de sa fille avec le morceau nommé Yelli ou « ma fille » en Kabyle. Pour son anniversaire, Nadia Ladj propose de chanter sa propre naissance de manière collective, célébrée autour d’un couscous.

 

Nadia Ladj pilote et soutient plusieurs associations culturelles et linguistiques dans la région d’Aubervilliers, Bobigny et Drancy. Elle est en cours d’obtention de sa validation des qualifications dans le secteur de l’événementiel. Elle anime actuellement des ateliers de Kabyle pour les enfants à la Maison des Langues et des Cultures. Dans la philosophie de Nadia, « la vie est un cirque ». Elle se considère d’ailleurs une des premières femmes kabyle à faire le clown. Elle s’intéresse à l’Acwiq, une forme d’expression musicale donnant un espace d’expression culturelle aux femmes.

 

De 17h à 19h00

À l’Aquarium
24 allée Georges Leblanc, 96300 Aubervilliers

Un atelier proposé dans le cadre de l’Ensemble plurilingue.
Gratuit sur reservation à : bureaudesheuresinvisibles@gmail.com

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26 Juin, 19 Juillet, 16 Octobre et 29 Octobre 2022

 

BEAST !, 2022
« La performance explore la bestialité comme positionnement philosophique et politique en s’inspirant du stigmate monstrueux qui est affilié historiquement aux personnes racisées. Par la lecture de récents poèmes romantiques et critiques accompagnés du chant lyrique de Makeda Monet et de la musique électronique de Victor da Silva (Fatma Pneumonia), le show sera parsemé de passions queers utopiques, de recoins sombres où se protéger, de rêves érotiques et de moments libres et d’improvisations. » Tarek Lakhrissi

 

Performance : Tarek Lakhrissi
Texte : Tarek Lakhrissi
Création musicale originale : Victor da Silva
Chanteuse compositrice : Makeda Monnet
Costumes : Inner Light 
Regards extérieurs : Capucine Porphire, Mawena Yehouessi, Léuli Eshrāghi  
Productrice exécutive : Sarina Basta (bureau des heures invisibles) 
Assistante de production : Violette Morisseau 
Production : Tinguely Museum (Bâle), Move Festival, Centre Pompidou (Paris), HKW (Berlin), Shedhalle (Zurich), bureau des heures invisibles (Aubervilliers)
Avec le soutien de : La Maison Populaire (Montreuil) et de la Fondation Lafayette Anticipations (Paris) 
Remerciements : Philipp Bergmann, Severine Fromaigeat, Caroline Ferreira, Amélie Mourgue d’Algue, Alicia Pialoux, Mathias Zeiske.

 

Pour commander LE SANG! (BLOOD!) : https://shop.lafayetteanticipations.com/en/products/le-sang-blood-tarek-lakhrissi 

 

Beast ! de Tarek Lakhrissi 
Performance de Tarek Lakhrissi, avec Victor da Silva et Makeda Monnet. Costumes de Inner Light. 

 

Au Musée Tinguely, Bâle (CH), le 26 juin à 20h30 / June 26th, 8.30 pm Plus d’information sur le programme Big Bang au Musée Tinguely
Au HKW, Berlin (DE), le 19 juillet, 2022
Au Festival Move, Centre Pompidou (FR), le 16 octobre, 2022
À Shedhalle, Zurich (CH), le 29 octobre, 2022

 

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Vendredi 10 juin 2022

 

Une nouvelle itération de Pluralité des langues (hommage à Hannah Arendt)
Par l’Ensemble Plurilingue,
au Goethe Institut, 17 avenue de Iéna 75116 Paris

Le vendredi 10 juin à 20h 

 

Avec : Sarina Basta (anglais), Rosa Djaber (kabyle), Gonçalo Ducla Soares (portugais), Lena Gousseva (russe), Julieta Hanono (espagnol), Françoise Khoury (arabe), Ralph Mahfoud (dialecte Libanais), Amélie Mourgue d’Algue (français), Guslagie Malanda (français), Jafar Rezai (farsi), Noga Sivan (hebreu), Sunnyboy (créole capverdien), Jutta Wernicke (allemand) et Yiling Yang (chinois mandarin).

 

Dans le cadre d’une Nuit de la Philosophie organisée par Mériam Korichi.
https://www.nightofphilosophy.com

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Samedi 28 Mai 2022

Inspirée par la pensée de la philosophe Vinciane Despret sur ce que c’est d’habiter, par le chant, un espace, et en faire ainsi un territoire, l’artiste Amélie Mourgue d’Algue réunit un nombre d’intervenants investissant Aubervilliers : artistes, comédiens, chanteurs, musiciens et associations locales, pour une composition collective et participative. 


Célébrant toutes les langues d’Aubervilliers, les chants se dévoilent en persan, kabyle, dialecte libanais, italien, espagnol chilien et créole capverdien. La pièce À la Volette, une ritournelle du 17e siècle français sert de point de départ à la construction de la pièce, augmentée par des chants et textes choisis par les co-auteur.e.s, liés à leurs propre cultures: chants et écrits, trouvés, traduits ou transformés. 


Ensemble, les participants chantent et célèbrent la langue, la diversité et leur lien à un territoire en mouvement.


Organisé par le bureau des heures invisibles en partenariat avec la Maison des Langues et des Cultures d’Aubervilliers. Un nouveau livret est publié à cette occasion. 

 

Remerciements : Isabel Borges-Voltine, Ana Furtado-Monteiro et l’Association Passarinha; Association franco-kabyle Adrar d’Aubervilliers ; Association Asiemut; Association TAC Teatro; Faustine Rousselet et Claude Grudé et l’Association Sequenza 9.3; Sabrina Ouis, Kamel Dafri et toute l’équipe de Villes des Musiques du Monde; Adria Benatmane, Laurence Benmoussa et tous les membres de l’association Atelier La Débrouille; George Ghika, Carlos Semedo et toute l’équipe de la Maison des Langues et des Cultures d’Aubervilliers; Laure Koruble, Fanny Millet, Martial Byl et toute l’équipe Vie Associative de la Mairie d’Aubervilliers.


L’Ensemble plurilingue a été initié en 2021 pour la performance d’une œuvre collective dont Amélie Mourgue d’Algue est l’initiatrice en 2015 autour d’un texte de Hannah Arendt sur la pluralité des langues, traduit depuis dans plus d’une vingtaine de langues. L’Ensemble s’est produit à l’Unesco lors de la Nuit de la Philosophie 2021 ainsi qu’à l’Institut Culturel du Mexique. 

 

Habiter en Oiseau (d’après Vinciane Despret)
Samedi 28 Mai à 17h30
Le Point Fort d’Aubervilliers
174 avenue Jean Jaurès, Aubervilliers. Entrée libre.


Une performance chantée avec : Ornella Bonventre, Jawid Ghani, Julieta Hanono, Ralph Mahfoud, Amélie Mourgue d’Algue, Nadia Saït, Mireille Rivat,  Sunnyboy, et Sarina Basta, pour la fête des langues d’Aubervilliers.

 

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Du 22 Mars au 22 Mai 2022

 

The Square (La Place), 2011-2022 de l’artiste Christine Rebet, reconstitue le ballet quadrilatère de Samuel BeckettQuad de 1981. Cette animation de 2 minutes en boucle, filmée en 16 mm par Adrian Urquidez remplace les déplacements des danseurs par des mouvements animés de poudre de métal, de bois, de plâtre et d’argile, utilisés à la fois pour la réalisation d’oeuvres et les constructions urbaines. Le socle, surface de projection et sculpture animée saisi ces dynamiques propres à l’esthétique de Christine Rebet. Cette surface traduit les réflexions de l’artiste sur l’action, la discussion et le débat dans l’espace public, comme « endroit de rencontre crucial pour les citoyens et les communautés » et dont le centre, pourtant apparait vide. Des lectures d’auteurs activistes des droits civiques, de droits queers, de cultures premières nations, et de poètes témoins du printemps arabe viennent ponctuer et activer la piece.

 

Interprètes et Contributeurs : Christine RebetCarisa Bledsoe, Fernando Henrique de Oliveiro, Jason Glasser et Ralph Mahfoud
Textes de : Etel Adnan, Ailton Krenak, Zoe Leonard et Gene Sharp.
Co-organisé par : Sarina Basta et Amélie Mourgue d’Algue

 

Samedi 26 mars:

13h : Jason Glasser lit Gene Sharp

14h : Fernando Henrique de Oliveiro lit Ailton Krenak

16h : Ralph Mahfoud lit Etel Adnan

18h : Jason Glasser et/ou Christine Rebet lit Zoe Leonard

 

Dimanche 27 mars : 

12h : Jason Glasser lit Gene Sharp (en anglais et français)

14h : Fernando Henrique de Oliveira lit Ailton Krenak (en portugais et français)

16h : Ralph Mahfoud lit Etel Adnan (en arabe et français)

18h : Carisa Bledsoe lit Zoe Leonard (en anglais et français) 

Pendant la durée de l’exposition :

Jeudi 31 mars, 14h : Fernando Henrique de Oliveira lit Ailton Krenak (en portugais et français)

Jeudi 7 avril, 14h : Christine Rebet lit Gene Sharp (en anglais et français)

Jeudi 14 avril, 14h : Ralph Mahfoud lit Etel Adnan (en arabe et français)

Jeudi 21 avril, 14h : Carisa Bledsoe lit Zoe Leonard (en anglais et français) 

Jeudi 28 avril, 14h : Fernando Henrique De Oliveira lit Ailton Krenak  (en portugais et français)

Jeudi 5 mai, 14h : Carisa Bledsoe lit Zoe Leonard (en anglais et français)

Jeudi 12 mai, 14h : Ralph Mahfoud lit Etel Adnan (en arabe et français)

Jeudi 19 mai, 17h : Carisa Bledsoe lit Zoe Leonard (en anglais et français)

 

Remerciements : Christine Rebet, les interprètes/contributeurs, toute l’équipe du Jeu de Paume, les curateurs, Ian Monk, Élisabeth Lebovici, et les auteurs, leurs ayants droits et les éditeurs qui ont permis ces lectures à titre gracieux, dont les Éditions de Dehors, et les Éditions Tawbad. 

 

Du 22 mars au 22 mai 2022
Au Jeu de Paume
1 Place de la Concorde
75001 Paris

 

Plus d’informations :
https://jeudepaume.org/agenda/?type=festival

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Mercredi 29 Septembre 2021

 

Pour Julieta Hanono, les femmes poètes sont comme les femmes-étoiles, ces êtres éternels de la cosmologie Qom, peuple habitant L’Impénétrable, jungle de la région du Grand Chaco située dans le Cône Sud. Dotés de deux bouches : l’une au visage et l’autre au sexe, ces êtres stellaires portent une double parole.

 

Fascinée et inspirée par ce récit, Julieta Hanono s’appuie sur des travaux anthropologiques pour dessiner un paysage cosmique au féminin. Elle établit une cartographie de l’histoire des luttes portées par des femmes. C’est dans la poésie, cette forme d’écriture au plus près du corps, de l’émotion vive, que les femmes font parler plusieurs corps.

 

Le 29 septembre de 17h à 18h,

à l’Institut Culturel du Mexique,

au 119 rue Vieille du Temple, 75003 Paris.

Entrée libre.


Avec : Ingrid Arriaga, Sarina Basta, Noriko Domon, Julieta Hanono, Françoise Khoury, Ralph Mahfoud, Amélie Mourgue d’Algue, Ido Shaked.

 

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Le 18 Septembre et le 29 Septembre 2021

 

Nous recherchons des lecteurs en allemand, anglais, arabe, bambara, chinois (mandarin), creole mauricien, coréen, espagnol, français, néerlandais, farsi, frioulan, grec, hebreu, italien, japonais, portugais, norvégien, russe, slovène.


Cette performance est une lecture en canon de traductions du texte Pluralität der Sprachen, extrait du Denktagebuch de Hannah Arendt,  dans les langues choisies par les participants.

 

Le transport dans Paris, et une collation seront offerts aux participants.

 

 

Le samedi 18 Septembre, au petit matin à l’UNESCO
RDV à 6h00 pour la repetition, la performance débute à 6h30
dans le Hall d’Entrée de l’Unesco
7 place de Fontenoy
75007 Paris

 

et/ou

 

Le 29 septembre à 17h, à l’Institut Culturel du Mexique, Paris, dans le cadre de l’installation de Julieta Hanono, Une cosmologie des poètes latino-américaines (invitation à venir). 

 

Si vous souhaitez participer à la performance, envoyez un email au bureaudesheuresinvisibles@gmail.com

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Mardi 14 Septembre 2021

 

Arirang est un symbole fort de la culture coréenne. Ses origines varient, Il en existe de nombreuses versions, chacune enracinée dans sa région d’origine, certaines empruntant au Pansori (récit chanté issu du chamanisme) ses fluctuations vocales et sa force expressive. Arirang est un concept qui évoque le han, un sentiment profond, une tristesse irrésolue par des événements dramatiques durant toute l’histoire de Corée, qui colle à la peau du peuple coréen. Il a été un signe de ralliement lors de la colonisation japonaise. Il l’est encore aujourd’hui, dans une tout autre mesure, lors d’un match de foot, dans la K-Pop ou même encore dans la diaspora coréenne aux États-Unis. Arirang porte incontestablement l’âme coréenne.


Une vidéo réalisée par l’artiste, faisant office d’arrière-plan du spectacle, nous embarque dans un voyage de l’Est vers l’Ouest, des plages gelées de la mer jaune au sable chaud de l’ancien empire mandingue du Mali. Le vrai voyage est ainsi offert par les musiciens, par ces deux koras où se module le « Arirang » et qui reprennent étrangement les intonations mélismatiques des voix coréennes. Peu à peu, les paroles et le sens se décollent de la mélodie pour n’être plus que des coquilles vidées par un déplacement. Les images vidéo apparaissent telle une partition où on lit les tressaillements du corps, le froid et le chaud de sa mémoire. Les deux Corées ne sont que le souvenir d’une terre matricielle, d’une Chôra, qui n’existe plus que dans un appel et une réponse.

 

Daphné Le Sergent en collaboration avec Vincent Guiot 
Musiciens : Ousmane Kouyaté (Kora Man) et M’bady Diabaté
D’après Jindo Arirang, Gangwondo Arirang, Myriang Arirang et Bonjo Arirang 
Conception et direction artistique pour la musique : Vincent Guiot  
Assistant image : Pierre Gremillet

 

Sur une proposition de Sang-A Chun, commissaire de l’exposition AJAC « Outre mesure » (actuellement au Centre Culturel Coréen)

Une co-production du Bureau des Heures Invisibles, du Centre Culturel Coréen de Paris et de Light Cone.
Carte Blanche du bhi sur invitation de Sarina Basta et Amélie Mourgue d’Algue. 

 

Carte Blanche à Daphné Le Sergent 
Concert for 2 Kor(e)as
Au Centre Culturel Coréen, 20 rue la Boétie, 75005 Paris le 14 septembre.
Séances, à 18h30, 19h15, 20h00

 

Plus d’information:
https://centreculturelcoreen.mapado.com/event/61056-concert-for-2-kor-e-as

 

 

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Le 6 et 7 Mars 2021

 

À partir de vos choix de prénoms, comment retracer des récits à la fois personnels et collectifs ? L’artiste et griot Bocar Niang propose un atelier/discussion personnalisée par zoom autour de(s) prénoms apportés par les participants. Cette série remplace Un coucher de soleil à Tambacounda, reporté à une date ultérieur.

 

L’atelier prend les prénoms élaborés par chacun comme point de départ pour révéler les généalogies familiales, leurs histoires, des glissements culturels, mais aussi la construction de la personnalité de chacun. Bocar Niang évoque la capacité des Griot.te.s à entendre, énoncer, célébrer, dater et enregistrer oralement les prénoms. C’est l’occasion de faire circuler des fragments d’histoires personnelles et communes. Dans les mondes du contemporain, les noms se modifient, se choisissent, se dé-genrent. Ces choix révèlent aussi à leur tour des histoires. 


Dans le contexte du workshop, en faisant circuler la parole, il s’agit aussi d’explorer surnoms et pseudonymes en parallèle d’un état civil classique.


À partir du récit de chacun et de la présentation de ses pistes de recherche, Bocar Niang pourra parfois intégrer ces généalogies dans ses recherches et pièces futures restituées par la suite. En même temps, chacun peut repartir avec une réflexion personnelle et partagée sur les prénoms qui ont une signification dans leur vie. 

 

Organisation : Amelie Mourgue d’Algue et Sarina Basta


Remerciements: Gora Diouf et Kathy Alliou 

 

Samedi 6 mars, 2021, de 19h00 à 20h30
Dimanche 7 mars, 2021 session inter-générationnelle de 12 à 99 ans, de 17h à 18h30
Ateliers gratuits dans la limite des places disponibles, sur reservation.
Rsvp à bureaudesheuresinvisibles@gmail.com

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Jeudi 4 Février 2021

 

À cette occasion, et dans le cadre de sa résidence avec le bhi, Bocar Niang réalisera une performance sur le mode griot appelé aussi asko en Toucouleur, la langue maternelle de l’artiste. Il parlera ensuite de cette pratique d’Afrique subsaharienne de 1960 à nos jours,  et en particulier au Sénégal, avec Gora Diouf, professeur et spécialiste d’art oratoire à Dakar.

 

Kàddu signifie parole en wolof. La parole et sa transmission sont au coeur de la pratique griotte. Bocar Niang est issu d’une  lignée de griots de plus de trois siècles, il est griot maternel et paternel. Dans sa pratique artistique, il met l’accent sur l’écriture créative et la performance. Il revisite le corpus traditionnel qui lui a été enseigné par ses parents pour le confronter aux problématiques les plus contemporaines. Il est porteur du projet du musée griot au Sénégal à Tambacounda, sa ville d’origine.

 

Ceci s’inscrit dans une série d’évènements co-produits par le bureau des heures invisibles et la Maison des Langues et des Cultures d’Aubervilliers. Il est le premier volet d’une conversation avec Bocar qui se poursuivra par un autre évènement zoom le 27 février prochain, en direct de Tambacounda, Sénégal  vers 18h30, à l’heure du coucher du soleil.

 

Remerciements : Kathy Alliou, Sarina Basta et Amélie Mourgue d’Algue du bureau des heures invisibles,  Monique Bitoun, Claire Pelherbe  et l’ensemble de l’équipe de la Maison des Langues et des Cultures.

 

Kàddu, Paroles
Les Griot.t.es du Futur
Rencontre et dialogue avec Bocar Niang, Griot et artiste

Jeudi 4 février 2021, 18h30

Sur zoom

 

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Jeudi 15 octobre 2020

 

Organisé en glossaire, ce texte dresse un inventaire de mots d’autres langues n’ayant pas d’équivalents en français, que les deux auteures n’ont cessé de collecter, de traduire et de faire traduire. La conversation sera animée par Amélie Mourgue d’Algue, artiste qui explore dans sa pratique les dimensions “d’hospitalité” et la possibilité de repenser le “maternel” dans la langue.

 

La structure du glossaire repose sur la trajectoire dansante de l’association libre dans le champs de l’intime. Prenant cela comme point de départ, la conversation sera également rythmée par la projection de vidéos de Yolande Zauberman et par des interventions des invités et du public.

 

Une conversation entre Yolande Zauberman et Paulina Mikol Spiechowicz 
animée par Amélie Mourgue d’Algue
Jeudi 15 octobre 2020, à 19h, accueil à partir de 18h30
Aux Laboratoires d’Aubervilliers et par visioconférence
dans le cadre du Jeudi des Langues de la Maison des Langues et Cultures d’Aubervilliers.

 

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