ARTISTES &
AUTEURS ASSOCIÉS
Sarina Basta est commissaire d’exposition et enseignante co-fondatrice et directrice du bhi. Elle était auparavant responsable du projet artistique et curatrice au Confort Moderne, Poitiers. En tant que lauréate de la chaire Gulbenkian associée aux Beaux-arts de Paris, elle a organisé deux expositions au Palais, tout en accompagnant étudiants et diplômés. Elle est co-commissaire du Festival Move au Centre Pompidou en 2018 en partenariat avec la Fondation Lafayette Anticipations, la et le Jeu de Paume. Auparavant, elle était curatrice au SculptureCenter et curatrice associée de la biennale Performa à New York. Elle est auteure de la chronologie raisonnée de Vito Acconci. Enseignante, elle est diplômée du programme SPEAP de SciencesPo Paris, fondé par Bruno Latour, et du Whitney Program ISP, New York. Elle est actuellement sur le comité scientifique du programme doctoral RADIAN, et coordinatrice post-diplôme à l’EESI.
Françoise Khoury est écrivaine, elle a publié des nouvelles en revues et un recueil de textes et photographies. Après des études d’histoire contemporaine, elle a été journaliste et documentaliste en radio, agence de presse, télévision et institution culturelle. Elle anime des ateliers d’écriture et photographie depuis de nombreuses années, auprès de publics divers : adultes, scolaires, détenus et personnes âgées. Par le biais des ateliers d’écriture elle concilie un métier dont le cœur est l’écoute des récits autobiographiques ou imaginaires de personnes exprimant par l’écrit une part d’elles-mêmes qui ne se révèle qu’ainsi, et une activité d’écrivaine qui lui a appris à démanteler les clichés et les discours vides afin de toucher au plus près les mots vrais de l’émotion. Pour elle qui a une double culture et a grandi à Beyrouth, la littérature est une fenêtre riche en découvertes sur soi et le monde des autres, un moyen de démanteler les stéréotypes.
Mériam Korichi, agrégée et docteur en philosophie, est dramaturge, metteur en scène et écrivain. Elle a publié des travaux consacrés à Spinoza, à Andy Warhol, à Shakespeare, à Albert Camus, à Charles Baudelaire, à l’esthétique et à l’éthique contemporaines. Elle a notamment travaillé à la Comédie-Française, à l’Opéra Comique et aux Bouffes du Nord. Elle a dernièrement mis en scène Les Acteurs de bonne foi de Marivaux à la Frick Collection à New York.
Elle écrit régulièrement sur le travail d’artistes contemporains. Interrogeant les frontières entre ses différents domaines d’activité, la philosophie, le théâtre et l’art contemporain, elle a conçu en 2010 un format d’événement nocturne, Nights of philosophy, rassemblant philosophes et artistes, qu’elle a créé depuis à Paris, à Londres, à Berlin, à New York, à Helsinki, à l’UNESCO.
Nadia Ladj pilote et soutient plusieurs associations culturelles et linguistiques dans la région d’Aubervilliers, Bobigny et Drancy. Elle est en cours d’obtention de sa validation des qualifications dans le secteur de l'événementiel. Elle anime actuellement des ateliers de Kabyle pour les enfants à la Maison des Langues et des Cultures. Dans la philosophie de Nadia, « la vie est un cirque ». Elle se considère d’ailleurs une des premières femmes kabyle à faire le clown. Elle s'intéresse à l’Acwiq, une forme d’expression musicale donnant un espace d’expression culturelle aux femmes.
Tarek Lakhrissi est un artiste et poète français avec une formation en littérature qui vit à Aubervilliers. Il travaille dans les domaines de l'installation, de la performance, du film, du texte et de la sculpture. Il s'intéresse aux questions politiques et sociales liées aux récits de transformation du langage, de la magie, de la bizarrerie et des codes.
Sa formation littéraire est nourrie d'influences, d'autrices et d'auteurs féministes et queer, tels que Elsa Dorlin, Kaoutar Harchi, Jean Genet, Monique Wittig et José Esteban Muñoz, conférant à son travail un aspect critique et un intérêt sur pour l’expérience queer minoritaire. Ses expositions récentes individuelles ou collectives incluent le Palais de Tokyo, Paris (France) ; 22e Biennale de Sydney (Australie) ; Wiels, Bruxelles (Belgique) ; Fondation Ricard, Paris (France) ou la Hayward Gallery, Londres (Royaume-Uni).
Amélie Mourgue d’Algue, est artiste et écrivaine. Elle est la co-fondatrice et présidente du groupe de recherche bureau des heures invisibles. Diplômée de St Martins, et du arts writing program de Goldsmith, Londres, et de SciencesPo Paris, elle est Docteure en Philosophie des pratiques artistiques du Royal College of Art. Sa thèse intitulée Belonging in (M)other tongues explore comment le sentiment d’appartenance est rendu possible par le passage à la parole et l’expérience d’être écouté et entendu. Sa pratique actuelle est tournée vers la médiation artistique, et l’art en commun. Le nom du bureau des heures invisibles est le titre d’une de ses installations de 2009, prêtant son nom à l’organisation bhi, nourrissant l’art dans sa capacité de transformation sociale.
Bocar Niang est né à Tambacounda au Sénégal. Griot et artiste, il est diplômé en arts et cultures à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et de l’école des beaux arts de Cergy. Il a présenté son travail performatif au Centre Pompidou, à la Fondation Ricard, au Palais de Tokyo, et aux ateliers Médicis. Depuis 2018, Bocar Niang s’investit dans la création d’un Musée Griot à Tambacounda qui sera le premier espace africain dédié aux pratiques griottes contemporaines et futures. Il est doctorant au programme RADIAN, à l’ESAM.
Alexandra Vita est enseignante de français langue étrangère, bénévole et membre active de notre collectif de recherche. Elle poursuit actuellement des cours d'accréditation d’enseignante de Français Langue Étrangère, à l’Alliance Française (DAEFLE). Elle est diplômée en biologie à l' Université Sorbonne Paris Nord UFR Santé de Médecine et Biologie Humaine.C’est au Japon d’abord et ensuite en Corée du Sud, qu’elle commence à enseigner le français dans le cadre d’échanges linguistiques. Elle se découvre une réelle passion,qu’elle développe en rentrant en France en multipliant les cours privés pour la clientèle étrangère du club de yoga qu’elle gère en partie. Étudiante dans l’âme, aujourd’hui encore elle continue d’apprendre différentes langues (japonais, coréen, allemand, portugais et suédois) ce qui lui permet de se mettre à la place de ses élèves, de mieux comprendre leurs difficultés et de comment les détourner.
PARTENAIRES
Les Laboratoires d’Aubervilliers,
La Mairie d’Aubervilliers,
La Maison des Langues
et des Cultures d’Aubervilliers,
L’école élémentaire Joliot Curie,
Le collège Gabriel Péri d’Aubervilliers,
L’Atelier La Débrouille,
L’Aquarium,
Maisons de la Sagesse-Traduire,
Office abc (avec Charlotte Carletto,
Clara Degay, Clémentine Grisvard),
Centre Pompidou,
Jeu de Paume,
Musée Tinguely,
HKW, Berlin,
Shedalle, Zurich,
Sequenza 9.3,
Cac Teatro,
Association Adrar,
Association Passarina,
La Nuit de la Philosophie
2023
Samedi 24 juin 2023
Step By Step Boogie Woogie, (série de performances et workshop dès 18h) est une proposition d’Olivier Mosset née d’une anecdote à propos de l’artiste Piet Mondrian et ses danses solitaires dans l’atelier au son du jazz.
Interpellé par l’anecdote Olivier Mosset, peintre suisse vivant aux Etats-Unis et investi dans la scène artistique française depuis 1968 a souhaité rendre hommage à cet aspect moins connu de l’artiste moderniste. Mosset, lui-même peintre abstrait, propose de créer une scénographie pluridisciplinaire, fondée sur la recréation du dernier atelier que Mondrian aménagea à New York en 1943. L’installation combine la reconstruction d’une partie du studio de Mondrian avec une exposition autour des thèmes qui résonnent avec cette période de la vie de l’artiste et notamment une de ses œuvres maîtresses, Victory Boogie Woogie. L’exposition Step by Step Boogie Woogie explore le mouvement et la danse, la possibilité de regarder une œuvre d’art comme une partition, la ligne et abstraction et les lignées qui descendent de Boogie Woogie, la ligne et le mouvement, dans la danse ou dans la ville. Centrale au projet, est la commande danse auprès de Marie-Agnès Gillot et Maxime Thomas. Elle est ancrée dans la reconstitution du dernier studio de Mondrian aux Etats Unis tout en interprétant le type de danse que Mondrian aurait pu souhaiter voir s’exécuter dans son studio new-yorkais. Dans le dernier Mondrian, peintre mythique, initiateur néo plasticien, ami de Thelonius Monk, écoutait du jazz passionnément, et a peint ce qui est considéré parmi ses œuvres maîtresses : Victory Boogie Woogie, considéré inachevée mais “complète”. Mondrian était aussi un grand amateur des danses de son époque : Charleston, Fox-Trot, le Boogie-Woogie pour en nommer quelques-unes. Son admiration pour Joséphine Baker était immense. La danse pour lui était la déconstruction des conventions liées au corps, la connexion entre les espaces, la mobilité. Dans ces musiques et ces mouvements plus déstructurés, Mondrian voyait le potentiel de destruction qui habitait sa peinture abstraite – destruction d’un passé qui avait mené à la guerre et à l’obscurantisme qui l’accompagne.
Mondrian et sa communauté artistique ont joué un rôle central dans le développement de son œuvre. Il a dansé avec Lee Krasner, Peggy Guggenheim et d’autres, et bien qu’il soit un amateur enthousiaste du type de danse qui permet un mouvement libre du corps, il était considéré comme un danseur plutôt rigide et maladroit! L’exposition fait appel à des artistes qui ont été spécifiquement influencés par les deuxième et troisième vagues d’abstraction, comme Mosset lui-même ou Philippe Decreuzat, ou par le lyrisme numérique de la pièce 69 de Robert Indiana réalisée en 1969, ou encore par les jeux de formes de GT Pellizzi.Parmi les nouvelles commandes figurent les œuvres Chorégraphie degré zéro (Centre Pompidou) d’Amélie Mourgue d’Algue qui examine comment les gens marchent vers et autour des œuvres d’art dans les musées et Boogie Woogie (Tina Turner) de Morgane Tschiember, un hommage au carré dans le tissage sculptural.
Commissariat : Sarina Basta avec le concours artistique de David Evrard et Violette Morisseau.
Coproduit par le bureau des heures invisibles et la Space Collection.
Avec le soutien de la Galerie des Filles du Calvaire et Pauline Pavec.
New Space → Rue Vivegnis 234, 4000 Liège (BE)
Samedi 24 juin :
18:30 : performance Les Trois Vieilles par Tilhenn Klapper (voix + danse) et Mehdi Besnainou (guitare)
19:00 : performance participative House Rent Party avec diner Harlem, par Carisa Bledsoe, donation libre sur reservation : info@space-collection.org
Avec : Donald Baechler, Francis Beaudevin, The Bells Angels, Carisa Bledsoe, Philippe Decrauzat, Vava Dudu, David Evrard, Marie-Agnès Gillot, Ramin Haerizadeh, Rokni Haerizadeh, Hesam Rahmanian, Robert Indiana, Jacob Kassay, Tilhenn Klapper, Olivier Mosset, Amélie Mourgue d’Algue, GT Pellizzi, Kiki Smith, Maxime Thomas et Morgane Tschiember. Documentation à propos de Joséphine Baker et Gordon Parks.
Image : Joséphine Baker dansant le Charleston à les Folies-Bergère, Paris, 1926.
Vendredi 3 février 2023
« Pouvons-nous mesurer la distance qui nous sépare de nos sentiments, de nos pensées et de nous-mêmes ? À quelle distance sommes-nous de nous-mêmes ? », Güneş Terkol proposera un voyage unique qui vise à explorer ce que nous vivons dans notre mémoire et dans notre perception de la réalité et de l’imagination.
Les participantes seront invitées à interroger la signification de certaines activités de la vie quotidienne et à échanger autour des questions de migration, d’égalité des sexes, de changement climatique, de féminisme, de gentrification, d’inclusion, d’accessibilité, de relations de pouvoir et de vulnérabilité, notamment en ce qui concerne les corps de femmes. À partir de ces témoignages, des histoires seront créées, interprétées et cousues sur différents tissus. Les participantes créeront des motifs, coudront des patchs colorés, et finalement assembleront le tout sous forme d’une grande bannière. Pour ce projet Gunes collaborera avec la Débrouille, une association de quartier d’Aubervilliers, avec laquelle elle a travaillé au cours du mois de janvier en lien avec le bhi.
La troisième édition du festival Croisements : les rencontres de Montmartre aura lieu cette année le 3, 4 et 5 février 2023 à la Cité internationale des arts-Montmartre. À cette occasion, les équipes d’Art Explora, l’Académie des beaux-arts, de la Cité internationale des Arts ont imaginé une riche programmation : workshops avec les résidents, visites d’ateliers, projections de films, lectures et performances. Le vendredi 3 février sera notamment une journée dédiée aux rencontres entre les artistes en résidence et les associations. Les samedi 4 et dimanche 5 février, de 14h à 18h, la Cité internationale des arts-Montmartre ouvrira ses portes au grand public.
Güneş Terkol, The Banner Workshop, 2022-2023, précédé d’une visite de l’atelier de Luki Van de Gracht.
Le vendredi 3 février, 2023 de 10h à 12h.
Organisé dans le cadre du Croisements : les rencontres de Montmartre, Cité Internationale des Arts, 15 Rue de l’abreuvoir, 75018 Paris.
Parler, Lire, Écrire. Depuis 2022
Depuis mars 2022, le bureau des heures invisibles assure pendant les périodes scolaires des cours de français langue étrangère dans le Quartier Émile Dubois-Maladrerie.
Objectifs du cours :
Le cours accueille 6 personnes par séance et est ouvert à tou.te.s quel que soit le niveau. Notre objectif est de permettre aux élèves de gagner en assurance dans leur expression orale et écrite en français, pour les amener à un niveau où les personnes intéressées peuvent rejoindre si elles le souhaitent les cours collectifs proposés par d’autres organisations, membres du collectif de coordination linguistique d’Aubervilliers dont le bhi est membre.
Notre approche :
• Petit groupe de 6 élèves maximum
• Accompagnement personnalisé
• La langue d’origine a toute sa place dans le processus d’apprentissage du français
• Utilisation d’outils numériques dont l’accès est gratuit ou financé par l’association à partir du téléphone de chaque élève
• Médiation artistique : en complément des cours, la participation à un projet artistique qui se développera en dehors des heures de cours possiblement au siège de l’association au 96 rue Danielle Casanova, Aubervilliers est proposé aux participant.e.s.
Calendrier proposé :
9h30 à 11h30 : en période scolaire
Les mardis à l’Aquarium, 24 Allée George Leblanc, Aubervilliers
Session Automne : du mardi 20 septembre au mardi 13 décembre 2022
Session Hiver : du mardi 3 janvier au mardi 14 février 2023
Session Printemps : du mardi 7 mars au mardi 18 avril 2023
Session Été : du mardi 9 mai au mardi 27 juin 2023
Les jeudis à la Salle de Quartier du Quartier Émile Dubois-Maladrerie, 1 allée Matisse, Aubervilliers
Session Automne : du jeudi 17 novembre au jeudi 15 décembre 2022
Session Hiver : du jeudi 5 janvier au jeudi 16 février 2023
Session Printemps : du jeudi 8 mars au jeudi 20 avril 2023
Session Été : du jeudi 11 mai au jeudi 29 juin 2023
Visite au Musée du Louvre le jeudi 12 janvier 2023, entrée entre 9h30 et 10h.
RDV devant l’Aquarium à 9h, retour à l’Aquarium avant 11h30.
Ateliers artistiques 2023
Qu’est-ce qui fait qu’on se sent chez soi quelque part ?
À partir de cette question qui est le point de départ du projet, et à travers la découverte du genre de la nature morte, l’artiste Amélie Mourgue d’Algue animera une conversation avec les participants les invitant à contribuer leur récit autour d’objets et d’images que les participants auront choisi de partager. Ces objets deviendront les sujets de compositions créées et photographiées collectivement.

Mardi 10 janvier 2023
Meissa M’baye propose des cours d’art oratoire pour des personnes d’horizons professionnels ou amateurs très différents : leaders politiques, étudiants en thèse, élèves, et artistes. Pour cette séance d’initiation à l’Aquarium il nous demande de venir avec un texte, une idée ou les mains vides pour apprendre ensemble à échanger et verbaliser nos idées. L’atelier se terminera par un cours de chant collectif.
Meissa M’baye est associé au bhi depuis 2021. Il est diplômé en Médiation culturelle à Paris Sorbonne, Issu d’une grande famille maternelle et paternelle de maîtres-orateurs du Sénégal, il a reçu la parole en héritage. Chanteur, musicien, compositeur professionnel reconnu sur la scène internationale, il enseigne l’Art Oratoire sur la base des techniques de chant et du théâtre, aussi bien en France, en Europe, qu’aux États-Unis.Il a enrichi son parcours traditionnel par une formation vocale et musicale, à l’école des Arts de Dakar, à l’ARIAM Île-de-France (section Baryton), au Roy Art Théâtre des Cévennes en France, au Théâtre du Lierre à Paris, et avec les orthophonistes – professeurs de chant Christine Zoccoli et Benoît de la Bretéque à Montpellier, ainsi qu’une formation vocale aux techniques Gospel aux USA (Atlanta).
Mardi 3 janvier, de 15h à 18h00,
à l’Aquarium, 24 allée Georges Leblanc, 96300 Aubervilliers
Un atelier proposé dans le cadre de l’Ensemble plurilingue.
Gratuit sur réservation à : bureaudesheuresinvisibles@gmail.com
Pour plus d’information/for more information: www.werekaan.fr
2022
Dimanche 16 octobre 2022
Dans Beast!, Lakhrissi explore la bestialité comme positionnement philosophique et politique en s’inspirant du stigmate monstrueux affilié historiquement aux personnes racisées. Par la lecture de récents poèmes romantiques et critiques accompagnés du chant lyrique de Makeda Monnet et de la musique électronique de Victor da Silva (Fatma Pneumonia), la performance alterne moments de passions queers, rêves érotiques et improvisations. Pour cette pièce, il invite Makeda Monnet et Victor da Silva en tant que collaborateurs pour, respectivement, le chant et la composition musicale.
Performance et texte : Tarek Lakhrissi
Création musicale originale : Victor da Silva
Chanteuse compositrice (voix) : Makeda Monnet
Costumes : Inner Light
Regards extérieurs : Capucine Porphire, Mawena Yehouessi, Léuli Eshrāghi
Productrice exécutive : Sarina Basta (bureau des heures invisibles)
Assistante de production : Violette Morisseau
Production : Tinguely Museum (Bâle), Move Festival, Centre Pompidou (Paris), HKW (Berlin), Shedhalle (Zurich), bureau des heures invisibles (Aubervilliers)
Avec le soutien de : La Maison Populaire (Montreuil) et de la Fondation Lafayette Anticipations (Paris)
Remerciements : Philipp Bergmann, Caroline Ferreira, Severine Fromaigeat, Anton Morel, Amélie Mourgue d’Algue, Alicia Pialoux, Mathias Zeiske.
Festival Move, Centre Pompidou, Paris
Le 16 octobre, 2022 à 17h
Mardi 27 septembre 2022
La poétesse Nadia Ladj propose d’illustrer le cycle de la vie par des chants, poèmes et une séance de henné. Dérivé de Az Awul, « rapprochons nos coeurs » en Kabyle l’atelier Azul glisse entre les langues, le pop, le folklorique et le littéraire. Affirmant la pluralité dans l’oralité, et l’interchangeabilité des postures apprenants/sachants les ateliers seront ouverts au public sur inscription.
Pour la séance 1, le mardi 27 septembre, chantons la naissance des filles ! Dans la tradition kabyle, il n’y a habituellement que la naissance des garçons qui est célébrée et chantée publiquement. Le musicien Farid Ferragui est un des premiers à publiquement chanter la naissance de sa fille avec le morceau nommé Yelli ou « ma fille » en Kabyle. Pour son anniversaire, Nadia Ladj propose de chanter sa propre naissance de manière collective, célébrée autour d’un couscous.
Nadia Ladj pilote et soutient plusieurs associations culturelles et linguistiques dans la région d’Aubervilliers, Bobigny et Drancy. Elle est en cours d’obtention de sa validation des qualifications dans le secteur de l’événementiel. Elle anime actuellement des ateliers de Kabyle pour les enfants à la Maison des Langues et des Cultures. Dans la philosophie de Nadia, « la vie est un cirque ». Elle se considère d’ailleurs une des premières femmes kabyle à faire le clown. Elle s’intéresse à l’Acwiq, une forme d’expression musicale donnant un espace d’expression culturelle aux femmes.
De 17h à 19h00
À l’Aquarium
24 allée Georges Leblanc, 96300 Aubervilliers
Un atelier proposé dans le cadre de l’Ensemble plurilingue.
Gratuit sur reservation à : bureaudesheuresinvisibles@gmail.com
26 Juin, 19 Juillet, 16 Octobre et 29 Octobre 2022
Le bhi a la joie d’accompagner Tarek Lakhrissi dans une recherche de formes et d’incarnations de sa poésie qui explore la fluidité des langues et des identités. Beast! s’inscrit dans une recherche de longue durée sur la monstruosité dans la poésie.
BEAST !, 2022
« La performance explore la bestialité comme positionnement philosophique et politique en s’inspirant du stigmate monstrueux qui est affilié historiquement aux personnes racisées. Par la lecture de récents poèmes romantiques et critiques accompagnés du chant lyrique de Makeda Monet et de la musique électronique de Victor da Silva (Fatma Pneumonia), le show sera parsemé de passions queers utopiques, de recoins sombres où se protéger, de rêves érotiques et de moments libres et d’improvisations. » Tarek Lakhrissi
Performance : Tarek Lakhrissi
Texte : Tarek Lakhrissi
Création musicale originale : Victor da Silva
Chanteuse compositrice : Makeda Monnet
Costumes : Inner Light
Regards extérieurs : Capucine Porphire, Mawena Yehouessi, Léuli Eshrāghi
Productrice exécutive : Sarina Basta (bureau des heures invisibles)
Assistante de production : Violette Morisseau
Production : Tinguely Museum (Bâle), Move Festival, Centre Pompidou (Paris), HKW (Berlin), Shedhalle (Zurich), bureau des heures invisibles (Aubervilliers)
Avec le soutien de : La Maison Populaire (Montreuil) et de la Fondation Lafayette Anticipations (Paris)
Remerciements : Philipp Bergmann, Severine Fromaigeat, Caroline Ferreira, Amélie Mourgue d’Algue, Alicia Pialoux, Mathias Zeiske.
Pour commander LE SANG! (BLOOD!) : https://shop.lafayetteanticipations.com/en/products/le-sang-blood-tarek-lakhrissi
Beast ! de Tarek Lakhrissi
Performance de Tarek Lakhrissi, avec Victor da Silva et Makeda Monnet. Costumes de Inner Light.
Au Musée Tinguely, Bâle (CH), le 26 juin à 20h30 / June 26th, 8.30 pm Plus d’information sur le programme Big Bang au Musée Tinguely
Au HKW, Berlin (DE), le 19 juillet, 2022
Au Festival Move, Centre Pompidou (FR), le 16 octobre, 2022
À Shedhalle, Zurich (CH), le 29 octobre, 2022
Vendredi 10 juin 2022
- tags : allemand, anglais, arabe, arendt, chinois mandarin, créole capverdien, espagnol, farsi, français, kabyle, philosophie, portugais, russe
Le bureau des heures invisibles propose, sur une idée de Amélie Mourgue d’Algue, Pluralité des Langues (Hommage à Hannah Arendt), une performance de son Ensemble plurilingue réuni pour la lecture en canon de traductions du texte “Pluralität der Sprachen”, extrait du Denktagebuch de Hannah Arendt, dans les langues choisies par les participants.
Une nouvelle itération de Pluralité des langues (hommage à Hannah Arendt)
Par l’Ensemble Plurilingue, au Goethe Institut, 17 avenue de Iéna 75116 Paris
Le vendredi 10 juin à 20h
Avec : Sarina Basta (anglais), Rosa Djaber (kabyle), Gonçalo Ducla Soares (portugais), Lena Gousseva (russe), Julieta Hanono (espagnol), Françoise Khoury (arabe), Ralph Mahfoud (dialecte Libanais), Amélie Mourgue d’Algue (français), Guslagie Malanda (français), Jafar Rezai (farsi), Noga Sivan (hebreu), Sunnyboy (créole capverdien), Jutta Wernicke (allemand) et Yiling Yang (chinois mandarin).
Dans le cadre d’une Nuit de la Philosophie organisée par Mériam Korichi.
https://www.nightofphilosophy.com
Samedi 28 Mai 2022
À l’occasion de la fête des langues d’Aubervilliers, l’Ensemble plurilingue tire la métaphore du chant des oiseaux comme manière d’appréhender les mondes et les émotions qui nous habitent.
Inspirée par la pensée de la philosophe Vinciane Despret sur ce que c’est d’habiter, par le chant, un espace, et en faire ainsi un territoire, l’artiste Amélie Mourgue d’Algue réunit un nombre d’intervenants investissant Aubervilliers : artistes, comédiens, chanteurs, musiciens et associations locales, pour une composition collective et participative.
Célébrant toutes les langues d’Aubervilliers, les chants se dévoilent en persan, kabyle, dialecte libanais, italien, espagnol chilien et créole capverdien. La pièce À la Volette, une ritournelle du 17e siècle français sert de point de départ à la construction de la pièce, augmentée par des chants et textes choisis par les co-auteur.e.s, liés à leurs propre cultures: chants et écrits, trouvés, traduits ou transformés.
Ensemble, les participants chantent et célèbrent la langue, la diversité et leur lien à un territoire en mouvement.
Organisé par le bureau des heures invisibles en partenariat avec la Maison des Langues et des Cultures d’Aubervilliers. Un nouveau livret est publié à cette occasion.
Remerciements : Isabel Borges-Voltine, Ana Furtado-Monteiro et l’Association Passarinha; Association franco-kabyle Adrar d’Aubervilliers ; Association Asiemut; Association TAC Teatro; Faustine Rousselet et Claude Grudé et l’Association Sequenza 9.3; Sabrina Ouis, Kamel Dafri et toute l’équipe de Villes des Musiques du Monde; Adria Benatmane, Laurence Benmoussa et tous les membres de l’association Atelier La Débrouille; George Ghika, Carlos Semedo et toute l’équipe de la Maison des Langues et des Cultures d’Aubervilliers; Laure Koruble, Fanny Millet, Martial Byl et toute l’équipe Vie Associative de la Mairie d’Aubervilliers.
L’Ensemble plurilingue a été initié en 2021 pour la performance d’une œuvre collective dont Amélie Mourgue d’Algue est l’initiatrice en 2015 autour d’un texte de Hannah Arendt sur la pluralité des langues, traduit depuis dans plus d’une vingtaine de langues. L’Ensemble s’est produit à l’Unesco lors de la Nuit de la Philosophie 2021 ainsi qu’à l’Institut Culturel du Mexique.
Habiter en Oiseau (d’après Vinciane Despret)
Samedi 28 Mai à 17h30
Le Point Fort d’Aubervilliers
174 avenue Jean Jaurès, Aubervilliers. Entrée libre.
Une performance chantée avec : Ornella Bonventre, Jawid Ghani, Julieta Hanono, Ralph Mahfoud, Amélie Mourgue d’Algue, Nadia Saït, Mireille Rivat, Sunnyboy, et Sarina Basta, pour la fête des langues d’Aubervilliers.
Du 22 Mars au 22 Mai 2022
Le bureau des heures invisibles co-présente une série de lectures performance autour de The Square, 2011/2022 de Christine Rebet, dans le cadre de l’exposition/festival Fata Morgana, organisé par Béatrice Gross, curatrice, et Katinka Bock, conseillère artistique.
The Square (La Place), 2011-2022 de l’artiste Christine Rebet, reconstitue le ballet quadrilatère de Samuel Beckett, Quad de 1981. Cette animation de 2 minutes en boucle, filmée en 16 mm par Adrian Urquidez remplace les déplacements des danseurs par des mouvements animés de poudre de métal, de bois, de plâtre et d’argile, utilisés à la fois pour la réalisation d’oeuvres et les constructions urbaines. Le socle, surface de projection et sculpture animée saisi ces dynamiques propres à l’esthétique de Christine Rebet. Cette surface traduit les réflexions de l’artiste sur l’action, la discussion et le débat dans l’espace public, comme « endroit de rencontre crucial pour les citoyens et les communautés » et dont le centre, pourtant apparait vide. Des lectures d’auteurs activistes des droits civiques, de droits queers, de cultures premières nations, et de poètes témoins du printemps arabe viennent ponctuer et activer la piece.
Interprètes et Contributeurs : Christine Rebet, Carisa Bledsoe, Fernando Henrique de Oliveiro, Jason Glasser et Ralph Mahfoud.
Textes de : Etel Adnan, Ailton Krenak, Zoe Leonard et Gene Sharp.
Co-organisé par : Sarina Basta et Amélie Mourgue d’Algue
Samedi 26 mars:
13h : Jason Glasser lit Gene Sharp
14h : Fernando Henrique de Oliveiro lit Ailton Krenak
16h : Ralph Mahfoud lit Etel Adnan
18h : Jason Glasser et/ou Christine Rebet lit Zoe Leonard
Dimanche 27 mars :
12h : Jason Glasser lit Gene Sharp (en anglais et français)
14h : Fernando Henrique de Oliveira lit Ailton Krenak (en portugais et français)
16h : Ralph Mahfoud lit Etel Adnan (en arabe et français)
18h : Carisa Bledsoe lit Zoe Leonard (en anglais et français)
Pendant la durée de l’exposition :
Jeudi 31 mars, 14h : Fernando Henrique de Oliveira lit Ailton Krenak (en portugais et français)
Jeudi 7 avril, 14h : Christine Rebet lit Gene Sharp (en anglais et français)
Jeudi 14 avril, 14h : Ralph Mahfoud lit Etel Adnan (en arabe et français)
Jeudi 21 avril, 14h : Carisa Bledsoe lit Zoe Leonard (en anglais et français)
Jeudi 28 avril, 14h : Fernando Henrique De Oliveira lit Ailton Krenak (en portugais et français)
Jeudi 5 mai, 14h : Carisa Bledsoe lit Zoe Leonard (en anglais et français)
Jeudi 12 mai, 14h : Ralph Mahfoud lit Etel Adnan (en arabe et français)
Jeudi 19 mai, 17h : Carisa Bledsoe lit Zoe Leonard (en anglais et français)
Remerciements : Christine Rebet, les interprètes/contributeurs, toute l’équipe du Jeu de Paume, les curateurs, Ian Monk, Élisabeth Lebovici, et les auteurs, leurs ayants droits et les éditeurs qui ont permis ces lectures à titre gracieux, dont les Éditions de Dehors, et les Éditions Tawbad.
Du 22 mars au 22 mai 2022
Au Jeu de Paume
1 Place de la Concorde
75001 Paris
Plus d’informations :
https://jeudepaume.org/agenda/?type=festival
2021
Mercredi 29 Septembre 2021
Le bureau des heures invisibles vous invite à une présentation du bhi et à son Ensemble Plurilingue (hommage à Hannah Arendt) dans le cadre de l’installation de Julieta Hanono, Une cosmologie des poètes latino-américaines, et de ses multiples activations.
Pour Julieta Hanono, les femmes poètes sont comme les femmes-étoiles, ces êtres éternels de la cosmologie Qom, peuple habitant L’Impénétrable, jungle de la région du Grand Chaco située dans le Cône Sud. Dotés de deux bouches : l’une au visage et l’autre au sexe, ces êtres stellaires portent une double parole.
Fascinée et inspirée par ce récit, Julieta Hanono s’appuie sur des travaux anthropologiques pour dessiner un paysage cosmique au féminin. Elle établit une cartographie de l’histoire des luttes portées par des femmes. C’est dans la poésie, cette forme d’écriture au plus près du corps, de l’émotion vive, que les femmes font parler plusieurs corps.
Le 29 septembre de 17h à 18h,
à l’Institut Culturel du Mexique,
au 119 rue Vieille du Temple, 75003 Paris.
Entrée libre.
Avec : Ingrid Arriaga, Sarina Basta, Noriko Domon, Julieta Hanono, Françoise Khoury, Ralph Mahfoud, Amélie Mourgue d’Algue, Ido Shaked.
Le 18 Septembre et le 29 Septembre 2021
Le bureau des heures invisibles vous invite à participer à son Ensemble Plurilingue (hommage à Hannah Arendt) pour une performance participative qui aura lieu en clôture de la 10 ème édition de la Nuit de la Philosophie.
Nous recherchons des lecteurs en allemand, anglais, arabe, bambara, chinois (mandarin), creole mauricien, coréen, espagnol, français, néerlandais, farsi, frioulan, grec, hebreu, italien, japonais, portugais, norvégien, russe, slovène.
Cette performance est une lecture en canon de traductions du texte Pluralität der Sprachen, extrait du Denktagebuch de Hannah Arendt, dans les langues choisies par les participants.
Le transport dans Paris, et une collation seront offerts aux participants.
Le samedi 18 Septembre, au petit matin à l’UNESCO
RDV à 6h00 pour la repetition, la performance débute à 6h30
dans le Hall d’Entrée de l’Unesco
7 place de Fontenoy
75007 Paris
et/ou
Le 29 septembre à 17h, à l’Institut Culturel du Mexique, Paris, dans le cadre de l’installation de Julieta Hanono, Une cosmologie des poètes latino-américaines (invitation à venir).
Si vous souhaitez participer à la performance, envoyez un email au bureaudesheuresinvisibles@gmail.com
Mardi 14 Septembre 2021
Daphné Le Sergent, artiste française d’origine coréenne, propose une performance intitulée Concert for 2 Kor(e)as sous forme d’un ciné-concert où deux musiciens de Kora interprètent le chant populaire coréen Arirang.
Arirang est un symbole fort de la culture coréenne. Ses origines varient, Il en existe de nombreuses versions, chacune enracinée dans sa région d’origine, certaines empruntant au Pansori (récit chanté issu du chamanisme) ses fluctuations vocales et sa force expressive. Arirang est un concept qui évoque le han, un sentiment profond, une tristesse irrésolue par des événements dramatiques durant toute l’histoire de Corée, qui colle à la peau du peuple coréen. Il a été un signe de ralliement lors de la colonisation japonaise. Il l’est encore aujourd’hui, dans une tout autre mesure, lors d’un match de foot, dans la K-Pop ou même encore dans la diaspora coréenne aux États-Unis. Arirang porte incontestablement l’âme coréenne.
Une vidéo réalisée par l’artiste, faisant office d’arrière-plan du spectacle, nous embarque dans un voyage de l’Est vers l’Ouest, des plages gelées de la mer jaune au sable chaud de l’ancien empire mandingue du Mali. Le vrai voyage est ainsi offert par les musiciens, par ces deux koras où se module le « Arirang » et qui reprennent étrangement les intonations mélismatiques des voix coréennes. Peu à peu, les paroles et le sens se décollent de la mélodie pour n’être plus que des coquilles vidées par un déplacement. Les images vidéo apparaissent telle une partition où on lit les tressaillements du corps, le froid et le chaud de sa mémoire. Les deux Corées ne sont que le souvenir d’une terre matricielle, d’une Chôra, qui n’existe plus que dans un appel et une réponse.
Daphné Le Sergent en collaboration avec Vincent Guiot
Musiciens : Ousmane Kouyaté (Kora Man) et M’bady Diabaté
D’après Jindo Arirang, Gangwondo Arirang, Myriang Arirang et Bonjo Arirang
Conception et direction artistique pour la musique : Vincent Guiot
Assistant image : Pierre Gremillet
Sur une proposition de Sang-A Chun, commissaire de l’exposition AJAC « Outre mesure » (actuellement au Centre Culturel Coréen)
Une co-production du Bureau des Heures Invisibles, du Centre Culturel Coréen de Paris et de Light Cone.
Carte Blanche du bhi sur invitation de Sarina Basta et Amélie Mourgue d’Algue.
Carte Blanche à Daphné Le Sergent
Concert for 2 Kor(e)as
Au Centre Culturel Coréen, 20 rue la Boétie, 75005 Paris le 14 septembre.
Séances, à 18h30, 19h15, 20h00
Plus d’information:
https://centreculturelcoreen.mapado.com/event/61056-concert-for-2-kor-e-as
Le 6 et 7 Mars 2021
Rencontre d’atelier avec Bocar Niang autour de son « Mur des mots » avec Sylvie Fontaine (Artais), et Sylvain Raybaud, instituteur à l’école Joliot-Curie de la Madrerie, et des collectionneurs Claude Schweisguth, Ronan Grossiat et Amélie Mourgue d’Algue.
À partir de vos choix de prénoms, comment retracer des récits à la fois personnels et collectifs ? L’artiste et griot Bocar Niang propose un atelier/discussion personnalisée par zoom autour de(s) prénoms apportés par les participants. Cette série remplace Un coucher de soleil à Tambacounda, reporté à une date ultérieur.
L’atelier prend les prénoms élaborés par chacun comme point de départ pour révéler les généalogies familiales, leurs histoires, des glissements culturels, mais aussi la construction de la personnalité de chacun. Bocar Niang évoque la capacité des Griot.te.s à entendre, énoncer, célébrer, dater et enregistrer oralement les prénoms. C’est l’occasion de faire circuler des fragments d’histoires personnelles et communes. Dans les mondes du contemporain, les noms se modifient, se choisissent, se dé-genrent. Ces choix révèlent aussi à leur tour des histoires.
Dans le contexte du workshop, en faisant circuler la parole, il s’agit aussi d’explorer surnoms et pseudonymes en parallèle d’un état civil classique.
À partir du récit de chacun et de la présentation de ses pistes de recherche, Bocar Niang pourra parfois intégrer ces généalogies dans ses recherches et pièces futures restituées par la suite. En même temps, chacun peut repartir avec une réflexion personnelle et partagée sur les prénoms qui ont une signification dans leur vie.
Organisation : Amelie Mourgue d’Algue et Sarina Basta
Remerciements: Gora Diouf et Kathy Alliou
Samedi 6 mars, 2021, de 19h00 à 20h30
Dimanche 7 mars, 2021 session inter-générationnelle de 12 à 99 ans, de 17h à 18h30
Ateliers gratuits dans la limite des places disponibles, sur reservation.
Rsvp à bureaudesheuresinvisibles@gmail.com
Jeudi 4 Février 2021
Quelle est la place de l’oralité dans notre patrimoine immatériel ? Dans le cadre des Jeudis des Langues, la Maison des Langues et des Cultures d’Aubervilliers et le bureau des heures invisibles accueillent l’artiste et griot Bocar Niang, le jeudi 4 février à partir de 18h30 pour une rencontre par visioconférence.
À cette occasion, et dans le cadre de sa résidence avec le bhi, Bocar Niang réalisera une performance sur le mode griot appelé aussi asko en Toucouleur, la langue maternelle de l’artiste. Il parlera ensuite de cette pratique d’Afrique subsaharienne de 1960 à nos jours, et en particulier au Sénégal, avec Gora Diouf, professeur et spécialiste d’art oratoire à Dakar.
Kàddu signifie parole en wolof. La parole et sa transmission sont au coeur de la pratique griotte. Bocar Niang est issu d’une lignée de griots de plus de trois siècles, il est griot maternel et paternel. Dans sa pratique artistique, il met l’accent sur l’écriture créative et la performance. Il revisite le corpus traditionnel qui lui a été enseigné par ses parents pour le confronter aux problématiques les plus contemporaines. Il est porteur du projet du musée griot au Sénégal à Tambacounda, sa ville d’origine.
Ceci s’inscrit dans une série d’évènements co-produits par le bureau des heures invisibles et la Maison des Langues et des Cultures d’Aubervilliers. Il est le premier volet d’une conversation avec Bocar qui se poursuivra par un autre évènement zoom le 27 février prochain, en direct de Tambacounda, Sénégal vers 18h30, à l’heure du coucher du soleil.
Remerciements : Kathy Alliou, Sarina Basta et Amélie Mourgue d’Algue du bureau des heures invisibles, Monique Bitoun, Claire Pelherbe et l’ensemble de l’équipe de la Maison des Langues et des Cultures.
Kàddu, Paroles
Les Griot.t.es du Futur
Rencontre et dialogue avec Bocar Niang, Griot et artiste
Jeudi 4 février 2021, 18h30
Sur zoom
2020
Jeudi 15 octobre 2020
Quels mots, quelles expressions vous manquent quand vous passez d’une langue à l’autre ? Cette question sera l’occasion d’une conversation avec Yolande Zauberman, artiste et cinéaste, dont le dernier film M a reçu le César 2020 du meilleur film documentaire et l’écrivaine et chercheuse Paulina Mikol Spiechowicz, autour de leur ouvrage poétique Les Mots qui nous manquent publié en 2016 chez Calmann-Levy.
Organisé en glossaire, ce texte dresse un inventaire de mots d’autres langues n’ayant pas d’équivalents en français, que les deux auteures n’ont cessé de collecter, de traduire et de faire traduire. La conversation sera animée par Amélie Mourgue d’Algue, artiste qui explore dans sa pratique les dimensions “d’hospitalité” et la possibilité de repenser le “maternel” dans la langue.
La structure du glossaire repose sur la trajectoire dansante de l’association libre dans le champs de l’intime. Prenant cela comme point de départ, la conversation sera également rythmée par la projection de vidéos de Yolande Zauberman et par des interventions des invités et du public.
Une conversation entre Yolande Zauberman et Paulina Mikol Spiechowicz
animée par Amélie Mourgue d’Algue
Jeudi 15 octobre 2020, à 19h, accueil à partir de 18h30
Aux Laboratoires d’Aubervilliers et par visioconférence
dans le cadre du Jeudi des Langues de la Maison des Langues et Cultures d’Aubervilliers.